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Propriétaire, entraîneur et éleveur (avec son épouse Catherine) d'Evangelina Blue, Jean-Philippe Mary va tenter d'inscrire une deuxième fois son nom au palmarès du Prix de Normandie, classique qu'il a remporté comme jockey en 1993 en selle sur Alpha Barbés.
Lauréate du Prix des Centaures le 10 février dernier, offrant une deuxième victoire de groupe I en tant qu'entraîneur (la première au monté) à son mentor Jean-Philippe Mary, Evangelina Blue, qui sera comme toujours associée à Mathieu Mottier, sera en piste samedi dans le Prix de Normandie, avec l'ambition de signer une nouvelle victoire classique. À quelques jours de la grande échéance, Jean-Philippe Mary nous a ouvert les portes de son écurie, où nous avons pu assister au travail de sa championne. La fille de Speedy Blue nous est apparue au top !
• Jean-Philippe, comment s'est passée la préparation d'Evangelina Blue ?
Très bien ! La jument est parfaite, nous sommes dans le bon tempo. Elle a très bien travaillé ce matin (lire lundi). Elle est fraîche. Tout va bien.
• La jument vient de bien gagner le Prix Hervé Céran-Maillard...
C'était sur 2.175 mètres, il y a un mois. J'ai eu peur d'être prêt un peu trop tôt à mon goût, mais la jument est montée sur cette course. Elle est vraiment extra.
• Ce jour-là, elle faisait une petite rentrée.
Elle n'avait pas couru depuis deux mois. On avait fait un petit break avant de la repréparer gentiment.
• Le Prix de Normandie se dispute sur 3.000 mètres. C'est un point d'interrogation, non ?
Cela change la donne, bien sûr. On n'a jamais fait 3.000 mètres, mais les autres non plus. Il est vrai que la jument a réalisé ses meilleures performances sur 2.100 mètres, mais je ne pense pas que cela va la déranger. Cela va être une découverte pour sa génération. Cela ne me fait pas peur, car je la pense capable de tout faire.
• Vous avez gagné ce Prix de Normandie en 1993, en selle sur Alpha Barbés...
Oui, cela reste un très bon souvenir. Gagner des groupes I, c'est toujours très important. Il faut être présent. Mais c'était différent, je n'étais que jockey...
• Ce n'est pas le cas avec Evangelina Blue, dont vous êtes propriétaire, entraîneur et éleveur. C'est un pur produit “Mary” ; vous avez exploité son père, Speedy Blue, et sa mère, Happy Blue. C'est une fierté ?
Bien sûr. Sa mère a gagné le Prix de Rome, son père a gagné le Critérium des 4 Ans... C'est l'aboutissement pour un éleveur. On travaille beaucoup pour ça. Le fait d'avoir toutes les casquettes, c'est évidemment très gratifiant !
• “Evangelina” est une grande jument. La pensez-vous arrivée à maturité ?
Elle mesure 1,70 mètre. Je pense qu'elle arrive tout juste à maturité maintenant. De par sa taille, on l'a préservée, mais aussi par la force des choses. Elle a eu des petits problèmes de santé, elle n'était pas toujours bien. Ce qui a fait que je ne l'ai eue bien qu'au mois de mai l'année dernière.
• Vous l'avez qualifiée à l'attelé, mais elle n'a jamais couru dans cette spécialité. Pourquoi ?
Elle n'est pas très pratique à l'attelé, c'est vrai, mais cela s'est fait comme ça... Elle a enchaîné les courses sous la selle en montant les échelons. Elle a couru vingt-deux fois, ce qui est peu, et entre ses courses, elle n'avait pas besoin de courir à l'attelé.
• Le fait de la déferrer lui a été bénéfique ?
Oui. Cela a été un gros plus. Elle sera déferrée des quatre pieds, samedi. Sinon, ce n'est pas la peine d'y aller !
• Vous surprend-elle ?
Non, pas spécialement. Je l'ai toujours beaucoup aimée, mais c'est vrai qu'elle a monté les paliers très vite ! Elle a toujours répondu présent, ce qui est le propre des bons chevaux, je pense.
• Ses qualités, ses défauts ?
Jusqu'à preuve du contraire, je ne lui ai pas trouvé beaucoup de défauts !
• Comment est-elle au quotidien ?
Adorable. C'est vraiment une gentille jument. Elle est facile à gérer, pratique.
• Comment jugez-vous l'opposition samedi ?
Sérieuse ! Et Voilà de Muze a fait grosse impression lors de ses débuts au monté, marchant 1'10''9. Etoile de Bruyère et Exotica de Retz, dont les dernières courses longues distances étaient très bonnes, sont de très bonnes juments. Le “Normandie” est bien évidemment un objectif, mais ce n'est pas une fin en soi. Cela reste une course. Je veux que mon jockey préserve la jument et que l'on aille loin. Il y a une carrière à faire.
• Justement en parlant d'avenir, est-ce que le “Cornulier” vous trotte déjà dans la tête ?
Non, pas pour l'instant. L'objectif, il est là. C'est le 14 septembre. Le reste viendra en son temps. Mais logiquement, c'est la suite...
Lauréate du Prix des Centaures le 10 février dernier, offrant une deuxième victoire de groupe I en tant qu'entraîneur (la première au monté) à son mentor Jean-Philippe Mary, Evangelina Blue, qui sera comme toujours associée à Mathieu Mottier, sera en piste samedi dans le Prix de Normandie, avec l'ambition de signer une nouvelle victoire classique. À quelques jours de la grande échéance, Jean-Philippe Mary nous a ouvert les portes de son écurie, où nous avons pu assister au travail de sa championne. La fille de Speedy Blue nous est apparue au top !
• Jean-Philippe, comment s'est passée la préparation d'Evangelina Blue ?
Très bien ! La jument est parfaite, nous sommes dans le bon tempo. Elle a très bien travaillé ce matin (lire lundi). Elle est fraîche. Tout va bien.
• La jument vient de bien gagner le Prix Hervé Céran-Maillard...
C'était sur 2.175 mètres, il y a un mois. J'ai eu peur d'être prêt un peu trop tôt à mon goût, mais la jument est montée sur cette course. Elle est vraiment extra.
• Ce jour-là, elle faisait une petite rentrée.
Elle n'avait pas couru depuis deux mois. On avait fait un petit break avant de la repréparer gentiment.
• Le Prix de Normandie se dispute sur 3.000 mètres. C'est un point d'interrogation, non ?
Cela change la donne, bien sûr. On n'a jamais fait 3.000 mètres, mais les autres non plus. Il est vrai que la jument a réalisé ses meilleures performances sur 2.100 mètres, mais je ne pense pas que cela va la déranger. Cela va être une découverte pour sa génération. Cela ne me fait pas peur, car je la pense capable de tout faire.
• Vous avez gagné ce Prix de Normandie en 1993, en selle sur Alpha Barbés...
Oui, cela reste un très bon souvenir. Gagner des groupes I, c'est toujours très important. Il faut être présent. Mais c'était différent, je n'étais que jockey...
• Ce n'est pas le cas avec Evangelina Blue, dont vous êtes propriétaire, entraîneur et éleveur. C'est un pur produit “Mary” ; vous avez exploité son père, Speedy Blue, et sa mère, Happy Blue. C'est une fierté ?
Bien sûr. Sa mère a gagné le Prix de Rome, son père a gagné le Critérium des 4 Ans... C'est l'aboutissement pour un éleveur. On travaille beaucoup pour ça. Le fait d'avoir toutes les casquettes, c'est évidemment très gratifiant !
• “Evangelina” est une grande jument. La pensez-vous arrivée à maturité ?
Elle mesure 1,70 mètre. Je pense qu'elle arrive tout juste à maturité maintenant. De par sa taille, on l'a préservée, mais aussi par la force des choses. Elle a eu des petits problèmes de santé, elle n'était pas toujours bien. Ce qui a fait que je ne l'ai eue bien qu'au mois de mai l'année dernière.
• Vous l'avez qualifiée à l'attelé, mais elle n'a jamais couru dans cette spécialité. Pourquoi ?
Elle n'est pas très pratique à l'attelé, c'est vrai, mais cela s'est fait comme ça... Elle a enchaîné les courses sous la selle en montant les échelons. Elle a couru vingt-deux fois, ce qui est peu, et entre ses courses, elle n'avait pas besoin de courir à l'attelé.
• Le fait de la déferrer lui a été bénéfique ?
Oui. Cela a été un gros plus. Elle sera déferrée des quatre pieds, samedi. Sinon, ce n'est pas la peine d'y aller !
• Vous surprend-elle ?
Non, pas spécialement. Je l'ai toujours beaucoup aimée, mais c'est vrai qu'elle a monté les paliers très vite ! Elle a toujours répondu présent, ce qui est le propre des bons chevaux, je pense.
• Ses qualités, ses défauts ?
Jusqu'à preuve du contraire, je ne lui ai pas trouvé beaucoup de défauts !
• Comment est-elle au quotidien ?
Adorable. C'est vraiment une gentille jument. Elle est facile à gérer, pratique.
• Comment jugez-vous l'opposition samedi ?
Sérieuse ! Et Voilà de Muze a fait grosse impression lors de ses débuts au monté, marchant 1'10''9. Etoile de Bruyère et Exotica de Retz, dont les dernières courses longues distances étaient très bonnes, sont de très bonnes juments. Le “Normandie” est bien évidemment un objectif, mais ce n'est pas une fin en soi. Cela reste une course. Je veux que mon jockey préserve la jument et que l'on aille loin. Il y a une carrière à faire.
• Justement en parlant d'avenir, est-ce que le “Cornulier” vous trotte déjà dans la tête ?
Non, pas pour l'instant. L'objectif, il est là. C'est le 14 septembre. Le reste viendra en son temps. Mais logiquement, c'est la suite...
