Comme vous le savez tous, Jean-Michel Bazire purge actuellement une mise à pied de 15 jours écopée suite à deux faux départs dans l'étape nantaise du GNT. Le Trot prend désormais des sanctions plus appuyées vis-à-vis des auteurs de faux départs, mais sont-elles justement, à votre avis, trop lourdes ou pas ? A cette question posée sur paris-turf.com, vous avez été nombreux à réagir (580 votes). A la majorité, 50,7 % des voix, vous avez jugé que les sanctions n'étaient pas trop fortes. “Les faux départs sont une gangrène contre laquelle il faut absolument se montrer intraitable ! Les arrivées sont complètement faussées à cause de ce fléau.” “Les faux départs sont calamiteux, plutôt que de pénaliser les autres partants et les joueurs, il faut disqualifier le responsable automatiquement et laisser partir la course.” Il faut savoir que, par exemple, en athlétisme, comme pourrait en témoigner Usain Bolt, le responsable d'un faux départ au 100 mètres est immédiatement disqualifié. “Il y a un règlement, il faut l'appliquer. Beaucoup de faux départs conditionnent le déroulement de la course ensuite en mettant volontairement certains chevaux sous pression.” “Ce sont des professionnels, c'est leur métier. S'ils commettent des fautes, il est normal qu'ils soient sanctionnés, comme c'est le cas lorsqu'un automobiliste grille un feu.” Du côté des turfistes qui jugent les sanctions trop sévères (44,7 %), on peut lire : “Ces sanctions éloignent trop longtemps les jockeys et drivers vedettes (et les autres) des hippodromes.” “C'est comme si quelqu'un arrivait en retard au travail et qu'on lui retirait 15 jours de salaire. Il faut une sanction proportionnelle à la faute. Et dire que quand les Commissaires se trompent, on ne les suspend pas...” “La sanction est disproportionnée par rapport à d'autres faits de courses non sanctionnés par les Commissaires.” 4,6 % des votants se sont déclarés “sans opinion” sur cette question.