pronoturf-Elodie et Phil 59

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    Jonathan Nattiez : “Ça ne pouvait plus durer”- 28/11/19

    elodie
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    	 Jonathan Nattiez : “Ça ne pouvait plus durer”- 28/11/19 Empty Jonathan Nattiez : “Ça ne pouvait plus durer”- 28/11/19

    Message  elodie Jeu 28 Nov - 12:29

    Fin de carrière : Jonathan Nattiez dit stop - Miné par les blessures, Jonathan Nattiez s'est résolu à raccrocher les bottes à 31 ans. Sans amertume, heureux d'avoir vécu “une courte mais belle carrière”, il envisage l'avenir assez sereinement. Entre projets d'avenir et clins d'œil au passé, le désormais ex-jockey évoque pour nous les raisons qui l'ont conduit à prendre cette décision.

    Lundi dernier un message de Jonathan Nattiez s'affiche sur notre téléphone : “J'arrête ma carrière de jockey. Je n'ai pas obtenu l'accord du médecin de France Galop pour continuer.” Cela fait, certes, six mois que le jeune homme de 31 ans n'est pas apparu en compétition, mais arrêter sa carrière à la suite d'une fracture du pouce a de quoi surprendre...
    “En soi, ce n'est pas très grave, mais il y avait, en ce qui me concerne, une accumulation de blessures qui commençait à inquiéter le médecin de France Galop.” Dans les faits, cet ultime coup d'arrêt a amené jockey et médecin à se poser la question : le jeu en vaut-il la chandelle ? “Je m'étais précédemment cassé le pied en plusieurs points en 2016 et depuis cette date, même si j'ai essayé de cacher ou minimiser cette blessure, elle me handicape encore assez sérieusement. Il me manque beaucoup d'amplitude dans le mouvement du pied. Je boite et il n'y a pas un jour où je n'ai pas mal. Ça ne pouvait plus durer.”
    La décision de raccrocher les bottes s'est donc imposée naturellement. Clap de fin sur une carrière “courte mais riche”, marquée par une victoire dans le Prix Renaud du Vivier 2011 sur Grand d'Auteuil pour le compte de Bernard Beaunez et trois autres groupes avec des chevaux de Jean-Paul Gallorini en 2012 et 2013. “Pour faire court, on peut dire que Roland Kléparski - le compagnon de sa mère - m'a appris à monter à cheval et Cédric Boutin, mon maître d'apprentissage, m'a appris à travailler dans une écurie. Après un court passage chez Tony Clout, je suis arrivé chez Patrick Rago qui m'a offert mon premier bon cheval, Gouidal Bihan, avec lequel j'ai fait l'arrivée des quintés. Dans le même temps, j'ai commencé à monter pour Augustin de Boisbrunet, principalement en province, mais on a eu aussi des résultats à Auteuil avec un cheval comme Dumet. Augustin, m'a toujours été fidèle, même après mon arrêt en 2016. C'est vraiment quelqu'un d'important pour moi. J'ai travaillé aussi avec Laurent Postic qui m'a associé à la bonne Chuchoteuse. Et puis il y a évidemment eu ma collaboration avec Bernard Beaunez, qui m'a aussi soutenu tout le long de ma carrière, et Jean-Paul Gallorini, qui m'a fait monter des vraies formules 1 (Princesse Kap, Sanouva, Le Grand Lucé...) et m'a permis d'être au départ d'un Grand Steeple avec Dragon Mask. Enfin, même si je ne peux pas citer tout le monde, je me dois d'évoquer Patrice Lenogue qui a souvent fait appel à moi.”
    Toujours en arrêt maladie, Jonathan Nattiez a bien évidemment commencé à réfléchir à la suite de son parcours professionnel. “Je me suis rapproché de Pôle Emploi pour passer mon permis poids lourd. J'habite au Pays basque et je sais qu'il y a pas mal d'opportunités de travail dans le secteur ici. Parallèlement, j'essaierais bien d'être agent. Pas forcément pour en faire une activité à plein-temps, mais pour rester en contact avec le milieu des courses.”
    Clin d'œil du destin, Cayo de Pail, avec lequel notre jockey s'est si souvent illustré, est contraint lui aussi de mettre un terme à sa carrière. “Du coup, Bernard (Beaunez) me l'amène dans trois semaines. Le cheval va passer sa retraite chez moi.” ...et y passer des jours heureux auprès de son cavalier, pas aigri par la tournure des événements : “J'ai réussi à vivre pendant quinze ans de ma passion. Et s'il y a eu des moments pénibles, le bon l'emporte au final.”  

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