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Zoom : Guillaume Martin, partenaire de Traders dans le Grand Prix de Cornulier - “Mis à cheval” par Yves Dreux, puis lancé dans le grand bain par Jean-Luc Dersoir (Sakura Jiel, début 2015), Guillaume Martin (26 ans) incarne l'un des apprentis prometteurs ayant le mieux négocié son changement de statut. Sortant à peine de sa saison la plus prolifique (47 succès), il aura le privilège de participer à son troisième “Cornulier” sur le dos de Traders, héros de l'édition 2018.
Titulaire de 31 victoires en 2017, puis de 30 en 2018, Guillaume Martin a enclenché la vitesse supérieure l'an passé. “J'ai gagné 47 courses, dont 15 à l'attelé. Cela me tenait à cœur de percer dans l'autre spécialité. Je suis free-lance depuis l'été dernier, époque à laquelle j'ai commencé à collaborer avec un agent, Anthony Grueau, qui est aussi celui de Björn Goop, Benjamin Rochard et Pierre-Yves Verva. Cela m'a apporté un vrai plus, sachant que je peux, de surcroît, toujours compter sur les chevaux d'Arnaud Desmottes et ceux de mon oncle, Loïc Martin (Clarck Sotho, Cocktail Julino, Et Pourtant). Sylvain Roger m'a aussi offert plusieurs “gagnants”.” Le natif d'Indre-et-Loire n'oubliera jamais son triplé du 7 juillet dernier : “Ma plus belle journée de compétition, sans hésiter ! C'était près de chez moi, à Chinon, la ville dont sont originaires mes grands-parents. Ma première victoire de groupe III à l'attelé, dans le Prix de Beaugency, fut l'autre moment fort : au sulky de Clarck Sotho, je battais Looking Superb !Je signe immédiatement pour que les choses s'enchaînent de la même manière tous les ans !”
Présent heureux
En ce début d'année 2020, Guillaume Martin effectuera son grand retour dans les groupes montés, et ce directement dans le plus beau. “Par le passé, j'ai travaillé pendant un hiver et un été chez Alain Roussel, qui continue de me faire confiance régulièrement. Nous nous entendons à merveille et j'ai, d'ailleurs, gardé une chambre dans sa cour comme pied-à-terre parisien. Il y a quelque temps, Alain m'avait laissé entendre qu'il récupérerait peut-être un jour Traders à l'entraînement et qu'il me le ferait monter. Je ne m'attendais pas à ce que cela se réalise dès ce “Cornulier” ! J'ai appris la nouvelle il y a une dizaine de jours. Je me souviens avoir affronté Traders avec Valse de Rêve, dans un Prix de l'Île-de-France. Il avait été impressionnant ; je lui avais seulement vu “le bout de la queue”... Il a presque 1,4 million d'euros au compteur et je mesure la chance de me retrouver en selle sur un tel champion.”
Mardi matin, le tandem s'est formé une première fois, à Grosbois. “Nous avons effectué un parcours de 2.200 mètres, tranquillement. Traders m'a procuré d'excellentes sensations. Il était calme et bien souple. Comme il a tendance à s'élancer “le nez en l'air”, il sera muni d'une martingale fixe. Il gardera quatre petits alus sous les pieds et sera bien protégé au niveau des fanons. Je pense qu'il faudra éviter de le mettre dans le rouge au début, puis le monter dans l'optique d'obtenir la quatrième ou la cinquième place, afin qu'il nous rassure. S'il se trouve en position d'obtenir un meilleur classement à la sortie du dernier tournant, on ne s'en privera pas (rires) !”
De motivantes perspectives
Guillaume s'est penché sur les forces en présence : “À mon avis, Bilibili, comme chaque année amené au top pour ce groupe I, et Fado du Chêne, un 5 ans de grande classe, viseront la gagne. Je vois Etoile de Bruyère, une jument en progrès, s'emparer d'une très belle place et Feeling Cash terminer dans le quinté. Si je venais à me classer troisième derrière Bilibili et “Fado”, ce serait comme une victoire !”
Flirtant avec le cap des 200 succès, Guillaume Martin semble à l'orée d'une nouvelle saison fructueuse. “Le meeting se déroule bien et j'espère continuer à briller fréquemment à Vincennes, notamment grâce aux pensionnaires, en pleine forme, d'Arnaud Desmottes et de Sylvain Roger. Je fonde, en particulier, beaucoup d'espoirs sur Figaro de Larré, un très bon élément. Plus tard, en province, j'aimerais continuer de m'affirmer au trot attelé. Clarck Sotho et Cocktail Julino reviendront de leur séjour à la plage en pleine forme pour le printemps. Ils auront des ambitions dans les étapes du GNT et du Trophée Vert.”
Titulaire de 31 victoires en 2017, puis de 30 en 2018, Guillaume Martin a enclenché la vitesse supérieure l'an passé. “J'ai gagné 47 courses, dont 15 à l'attelé. Cela me tenait à cœur de percer dans l'autre spécialité. Je suis free-lance depuis l'été dernier, époque à laquelle j'ai commencé à collaborer avec un agent, Anthony Grueau, qui est aussi celui de Björn Goop, Benjamin Rochard et Pierre-Yves Verva. Cela m'a apporté un vrai plus, sachant que je peux, de surcroît, toujours compter sur les chevaux d'Arnaud Desmottes et ceux de mon oncle, Loïc Martin (Clarck Sotho, Cocktail Julino, Et Pourtant). Sylvain Roger m'a aussi offert plusieurs “gagnants”.” Le natif d'Indre-et-Loire n'oubliera jamais son triplé du 7 juillet dernier : “Ma plus belle journée de compétition, sans hésiter ! C'était près de chez moi, à Chinon, la ville dont sont originaires mes grands-parents. Ma première victoire de groupe III à l'attelé, dans le Prix de Beaugency, fut l'autre moment fort : au sulky de Clarck Sotho, je battais Looking Superb !Je signe immédiatement pour que les choses s'enchaînent de la même manière tous les ans !”
Présent heureux
En ce début d'année 2020, Guillaume Martin effectuera son grand retour dans les groupes montés, et ce directement dans le plus beau. “Par le passé, j'ai travaillé pendant un hiver et un été chez Alain Roussel, qui continue de me faire confiance régulièrement. Nous nous entendons à merveille et j'ai, d'ailleurs, gardé une chambre dans sa cour comme pied-à-terre parisien. Il y a quelque temps, Alain m'avait laissé entendre qu'il récupérerait peut-être un jour Traders à l'entraînement et qu'il me le ferait monter. Je ne m'attendais pas à ce que cela se réalise dès ce “Cornulier” ! J'ai appris la nouvelle il y a une dizaine de jours. Je me souviens avoir affronté Traders avec Valse de Rêve, dans un Prix de l'Île-de-France. Il avait été impressionnant ; je lui avais seulement vu “le bout de la queue”... Il a presque 1,4 million d'euros au compteur et je mesure la chance de me retrouver en selle sur un tel champion.”
Mardi matin, le tandem s'est formé une première fois, à Grosbois. “Nous avons effectué un parcours de 2.200 mètres, tranquillement. Traders m'a procuré d'excellentes sensations. Il était calme et bien souple. Comme il a tendance à s'élancer “le nez en l'air”, il sera muni d'une martingale fixe. Il gardera quatre petits alus sous les pieds et sera bien protégé au niveau des fanons. Je pense qu'il faudra éviter de le mettre dans le rouge au début, puis le monter dans l'optique d'obtenir la quatrième ou la cinquième place, afin qu'il nous rassure. S'il se trouve en position d'obtenir un meilleur classement à la sortie du dernier tournant, on ne s'en privera pas (rires) !”
De motivantes perspectives
Guillaume s'est penché sur les forces en présence : “À mon avis, Bilibili, comme chaque année amené au top pour ce groupe I, et Fado du Chêne, un 5 ans de grande classe, viseront la gagne. Je vois Etoile de Bruyère, une jument en progrès, s'emparer d'une très belle place et Feeling Cash terminer dans le quinté. Si je venais à me classer troisième derrière Bilibili et “Fado”, ce serait comme une victoire !”
Flirtant avec le cap des 200 succès, Guillaume Martin semble à l'orée d'une nouvelle saison fructueuse. “Le meeting se déroule bien et j'espère continuer à briller fréquemment à Vincennes, notamment grâce aux pensionnaires, en pleine forme, d'Arnaud Desmottes et de Sylvain Roger. Je fonde, en particulier, beaucoup d'espoirs sur Figaro de Larré, un très bon élément. Plus tard, en province, j'aimerais continuer de m'affirmer au trot attelé. Clarck Sotho et Cocktail Julino reviendront de leur séjour à la plage en pleine forme pour le printemps. Ils auront des ambitions dans les étapes du GNT et du Trophée Vert.”
