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Interview : entraîneur d’Etoile de Bruyère - En septembre 2019, Charles Dreux décrochait le premier groupe I de sa carrière dans le Prix de Normandie avec Etoile de Bruyère, en lice, dimanche, dans le Prix de Cornulier. Le professionnel de 31 ans, basé sur les terres familiales, à Saint-Berthevin, évoque les chances de sa petite championne.
• Pouvez-vous revenir sur votre parcours ?
J'ai été formé par le regretté Roland Jaffrelot, qui fut mon patron pendant une décennie. Le week-end prochain, cela fera un an qu'il nous a quittés. J'ai une pensée pour lui. Par la suite, ne souhaitant pas me lancer dans l'entraînement “en solo”, je suis “monté” à Grosbois, où j'ai vécu de bonnes expériences, successivement au service de Franck Ouvrie, Jérémy Van Eeckhaute et Laurent Koubiche. J'ai été embauché par Julien Le Mer en mai 2018, une semaine avant la victoire de “Fado” dans le Saint-Léger des Trotteurs.
• Êtes-vous devenu, d'emblée, le lad de Fado du Chêne ? Laquelle de ses trois victoires classiques vous a le plus marqué ?
Effectivement, j'ai eu la chance d'hériter du piquet de chevaux, dont “Fado” et “Eros” (hors saison de monte) font partie. Visuellement, le Prix de Vincennes n'a pas été la plus belle victoire de “Fado”, car il était “tout de travers” et “Paulo” (Ploquin) n'avait qu'une rêne dans le dernier tournant, mais elle reste la plus impressionnante à mes yeux. Il battait, en prime, le record des 3 ans montés sur le parcours. Désormais, il négocie mieux les tournants, étant plus agréable à regarder.
• Comment se comporte-t-il au quotidien ?
Même s'il faut aller dans son sens, “Fado” est gérable à Grosbois ; en revanche, sur l'hippodrome, c'est une autre histoire ! Dès la descente du camion, il se met en “mode guerrier” et monte beaucoup en pression. Heureusement, il parvient à reprendre son calme au box ; sauf le jour de son échec dans le “Président”. Nous nous trouvions en plein soleil et le poulain s'était complètement “vidé” avant la course. Si son caractère bien trempé lui joue parfois des tours, il fait aussi sa force !
• Appréhendez-vous le défilé du “Cornulier” ?
Forcément, tout comme le nombre élevé de partants, au moment de la volte. Avant sa dernière sortie, j'ai fait le test de tenir “Fado” en main à son entrée en piste, mais il m'a rapidement fait comprendre qu'il fallait le lâcher... Dimanche, nous rentrerons quelques minutes aux écuries après le défilé. En tout cas, même si nous lui avons toujours maintenu notre confiance, ses deux récentes victoires ont rassuré tout le monde. De son côté, “Eros”, beaucoup plus “cool”, ne pose aucun problème, ni avant ni pendant la course : il suit tous les trains et “passe partout” ! En début de semaine, il était fringant, ne semblant pas du tout marqué par sa récente deuxième place dans le Prix Djérid.
• Tout semble idéalement se présenter...
Pour Monsieur Guedj et l'ensemble de l'écurie, c'est déjà génial d'avoir deux partants, qui plus est compétitifs, dans un “Cornulier” ! Derrière Bilibili, qui paraît intouchable, “Fado” figure sur la liste des cinq ou six “deuxièmes potentiels”. Et, après avoir “rasé les murs”, “Eros” ne me surprendrait pas du tout en complétant l'arrivée du quinté..
• Pouvez-vous revenir sur votre parcours ?
J'ai été formé par le regretté Roland Jaffrelot, qui fut mon patron pendant une décennie. Le week-end prochain, cela fera un an qu'il nous a quittés. J'ai une pensée pour lui. Par la suite, ne souhaitant pas me lancer dans l'entraînement “en solo”, je suis “monté” à Grosbois, où j'ai vécu de bonnes expériences, successivement au service de Franck Ouvrie, Jérémy Van Eeckhaute et Laurent Koubiche. J'ai été embauché par Julien Le Mer en mai 2018, une semaine avant la victoire de “Fado” dans le Saint-Léger des Trotteurs.
• Êtes-vous devenu, d'emblée, le lad de Fado du Chêne ? Laquelle de ses trois victoires classiques vous a le plus marqué ?
Effectivement, j'ai eu la chance d'hériter du piquet de chevaux, dont “Fado” et “Eros” (hors saison de monte) font partie. Visuellement, le Prix de Vincennes n'a pas été la plus belle victoire de “Fado”, car il était “tout de travers” et “Paulo” (Ploquin) n'avait qu'une rêne dans le dernier tournant, mais elle reste la plus impressionnante à mes yeux. Il battait, en prime, le record des 3 ans montés sur le parcours. Désormais, il négocie mieux les tournants, étant plus agréable à regarder.
• Comment se comporte-t-il au quotidien ?
Même s'il faut aller dans son sens, “Fado” est gérable à Grosbois ; en revanche, sur l'hippodrome, c'est une autre histoire ! Dès la descente du camion, il se met en “mode guerrier” et monte beaucoup en pression. Heureusement, il parvient à reprendre son calme au box ; sauf le jour de son échec dans le “Président”. Nous nous trouvions en plein soleil et le poulain s'était complètement “vidé” avant la course. Si son caractère bien trempé lui joue parfois des tours, il fait aussi sa force !
• Appréhendez-vous le défilé du “Cornulier” ?
Forcément, tout comme le nombre élevé de partants, au moment de la volte. Avant sa dernière sortie, j'ai fait le test de tenir “Fado” en main à son entrée en piste, mais il m'a rapidement fait comprendre qu'il fallait le lâcher... Dimanche, nous rentrerons quelques minutes aux écuries après le défilé. En tout cas, même si nous lui avons toujours maintenu notre confiance, ses deux récentes victoires ont rassuré tout le monde. De son côté, “Eros”, beaucoup plus “cool”, ne pose aucun problème, ni avant ni pendant la course : il suit tous les trains et “passe partout” ! En début de semaine, il était fringant, ne semblant pas du tout marqué par sa récente deuxième place dans le Prix Djérid.
• Tout semble idéalement se présenter...
Pour Monsieur Guedj et l'ensemble de l'écurie, c'est déjà génial d'avoir deux partants, qui plus est compétitifs, dans un “Cornulier” ! Derrière Bilibili, qui paraît intouchable, “Fado” figure sur la liste des cinq ou six “deuxièmes potentiels”. Et, après avoir “rasé les murs”, “Eros” ne me surprendrait pas du tout en complétant l'arrivée du quinté..
