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Dimanche à Paris-Vincennes, Grand Prix de Cornulier (groupe i - quinté+) - Exact au rendez-vous, fidèle à son statut et à sa réputation, Bilibili s’offre, à 9 ans, un doublé dans l’épreuve reine sous la selle à l’issue d’une course qu’il aura contrôlée du départ à l’arrivée, devançant l’irréprochable Etoile de Bruyère et le (très) convaincant Feeling Cash, seul 5 ans à avoir finalement répondu à l’attente de son entourage.
Simple. Basique. L’avantage, avec un trotteur de l’envergure de Bilibili, c’est qu’il n’y a pas de fioritures. Très peu de déchet. Du talent, de l’efficacité et une suprématie qui pose un certain nombre de questions sur l’avenir proche d’une spécialité que le champion de Laurent et Alexandre Abrivard domine actuellement de la tête et des épaules. Car c’est bien de cela dont il s’agit, aujourd’hui. S’il avait dû se contenter de la troisième place, en 2018, derrière Traders et Draft Life, et que le premier nommé (qui n’évolue désormais plus dans la même sphère) l’avait contraint à se sublimer, l’an passé, pour aller décrocher les étoiles, le représentant de Jean-Pierre Barjon est apparu, ce week-end, plus dominateur que jamais, confirmant d’ailleurs la (très) belle impression qu’il avait laissée dans le Prix du Calvados, le 5 janvier. À 9 ans, il est certainement au sommet de son art, pendant que la plupart de ses adversaires n’ont pas suffisamment de qualité pour tenir le choc. Le constat est clair. Froid. Sans appel. Les “anciens”, pour la plupart, n’ont plus le niveau, tandis que la nouvelle génération est encore un peu tendre pour espérer tenir tête à ce formidable compétiteur.
Dotée d’un courage à toute épreuve, Etoile de Bruyère a cependant confirmé qu’avec elle, Charles Dreux et Adrien Lamy pouvaient dormir sur leurs deux oreilles encore un (long) moment.
Irréprochable et monté de façon très inspirée par Éric Raffin, Feeling Cash est le seul 5 ans avoir porté haut les ambitions de la promotion 2015 appelée, à terme, à prendre le relais au sommet de l’échiquier national. Fado du Chêne et Flèche Bourbon en ont les moyens. C’est sûr. Mais, pour eux comme pour d’autres, l’apprentissage du (très) haut niveau réclame une exigeance extrême. Le premier nommé ne peut cependant être jugé, sa disqualification (sans qu’il ait toutes ses aises, à l’entrée du premier tournant) laissant simplement un goût d’inachevé. Trop mauvaise pour être exacte, la performance de Flèche Bourbon, munie d’un lasso en chaîne qui n’aura pas eu l’effet escompté, n’a pas donné l’impulsion qu’aurait mérité ce groupe I, laissant au seul Bilibili le soin d’assurer le spectacle. Si la préparation de leur champion n’aura pas manqué de créer chez eux du stress, de l’anxiété, Laurent et Alexandre Abrivard (sans oublier toute l’équipe qui les entoure, au quotidien) auront finalement vécu avec une grande sérénité le rendez-vous de ce week-end. Le prochain (avec Excellent), dans le Grand Prix d’Amérique, ne sera sans doute pas ressenti de la même manière. L’esprit libéré, avec le sentiment du devoir accompli. Du travail bien fait, tout simplement...
Simple. Basique. L’avantage, avec un trotteur de l’envergure de Bilibili, c’est qu’il n’y a pas de fioritures. Très peu de déchet. Du talent, de l’efficacité et une suprématie qui pose un certain nombre de questions sur l’avenir proche d’une spécialité que le champion de Laurent et Alexandre Abrivard domine actuellement de la tête et des épaules. Car c’est bien de cela dont il s’agit, aujourd’hui. S’il avait dû se contenter de la troisième place, en 2018, derrière Traders et Draft Life, et que le premier nommé (qui n’évolue désormais plus dans la même sphère) l’avait contraint à se sublimer, l’an passé, pour aller décrocher les étoiles, le représentant de Jean-Pierre Barjon est apparu, ce week-end, plus dominateur que jamais, confirmant d’ailleurs la (très) belle impression qu’il avait laissée dans le Prix du Calvados, le 5 janvier. À 9 ans, il est certainement au sommet de son art, pendant que la plupart de ses adversaires n’ont pas suffisamment de qualité pour tenir le choc. Le constat est clair. Froid. Sans appel. Les “anciens”, pour la plupart, n’ont plus le niveau, tandis que la nouvelle génération est encore un peu tendre pour espérer tenir tête à ce formidable compétiteur.
Dotée d’un courage à toute épreuve, Etoile de Bruyère a cependant confirmé qu’avec elle, Charles Dreux et Adrien Lamy pouvaient dormir sur leurs deux oreilles encore un (long) moment.
Irréprochable et monté de façon très inspirée par Éric Raffin, Feeling Cash est le seul 5 ans avoir porté haut les ambitions de la promotion 2015 appelée, à terme, à prendre le relais au sommet de l’échiquier national. Fado du Chêne et Flèche Bourbon en ont les moyens. C’est sûr. Mais, pour eux comme pour d’autres, l’apprentissage du (très) haut niveau réclame une exigeance extrême. Le premier nommé ne peut cependant être jugé, sa disqualification (sans qu’il ait toutes ses aises, à l’entrée du premier tournant) laissant simplement un goût d’inachevé. Trop mauvaise pour être exacte, la performance de Flèche Bourbon, munie d’un lasso en chaîne qui n’aura pas eu l’effet escompté, n’a pas donné l’impulsion qu’aurait mérité ce groupe I, laissant au seul Bilibili le soin d’assurer le spectacle. Si la préparation de leur champion n’aura pas manqué de créer chez eux du stress, de l’anxiété, Laurent et Alexandre Abrivard (sans oublier toute l’équipe qui les entoure, au quotidien) auront finalement vécu avec une grande sérénité le rendez-vous de ce week-end. Le prochain (avec Excellent), dans le Grand Prix d’Amérique, ne sera sans doute pas ressenti de la même manière. L’esprit libéré, avec le sentiment du devoir accompli. Du travail bien fait, tout simplement...
