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Un mois et demi après avoir remporté le Prix de Vincennes, Gangster du Wallon disputera un nouveau groupe I dimanche à l’occasion du Prix des Centaures. Son jeune entraîneur Damien Lecroq garde la tête froide à la veille d’affronter Feeling Cash notamment…
Personne n’a oublié la joie et l’émotion qui ont envahi l’équipe de Damien Lecroq et de sa compagne Charline Dewaele, le 22 décembre, lors de la victoire de Gangster du Wallon dans le Prix de Vincennes. Sept semaines plus tard, l’entraîneur normand a toujours ce grand moment en tête mais il ne s’est pas endormi sur ses lauriers pour autant. “Le cheval a prouvé ce jour-là qu’il était bien l’un des meilleurs de sa génération. C’est une fierté de l’avoir amené au mieux pour remporter ce groupe I. Un très grand bonheur et un moment que nous avons pleinement savouré. Mais mis à part le fait de pouvoir payer les factures et d’avoir un peu plus le sourire le matin quand on se lève, cette victoire n’a pas changé notre quotidien. On continue de travailler de la même façon avec les mêmes joies et les mêmes déceptions. D’ailleurs, quelques jours plus tard, Genny Mauvaisville avait une première chance à Vincennes elle aussi mais, malade le jour de la course, il a fallu la déclarer non-partante…” Les déceptions font partie du quotidien des courses en effet. Ainsi Gangster du Wallon s’est-il montré fautif à la sortie du tournant final un mois plus tard dans le Prix Camille de Wazières, alors qu’il venait de prendre le meilleur. “Je plaide coupable, explique Damien Lecroq. Comme cette course n’était pas vraiment un objectif un mois après le Prix de Vincennes, j’ai trop laissé décompresser mon cheval je pense. Il n’avait pas assez travaillé et même s’il était parti pour être premier ou deuxième, il n’était pas assez à son boulot. J’ai rectifié le tir et il va se présenter beaucoup plus affûté dimanche. Je n’ai vraiment pas l’impression que le déferrage l’ait gêné, raison pour laquelle il sera de nouveau pieds nus car il a de très bons pieds. Cela dit, je ne pense pas que cela soit suffisant pour résister à un cheval comme Feeling Cash, même avec une avance de vingt-cinq mètres…” Très confiant pour la victoire à la veille du Prix de Vincennes, Damien Lecroq est plus réservé cette fois pour le Prix des Centaures. “Mon cheval est parfait au boulot, mais je suis quasiment sûr qu’un cheval comme Feeling Cash peut largement nous rendre vingt-cinq mètres. Il a déjà trotté 1’11’’1 sur le parcours et même si je pense que le mien peut marcher 1’12’’5, cela risque d’être trop juste pour prétendre à la victoire et j’aurai donc beaucoup moins de pression que pour le Prix de Vincennes. D’ailleurs, s’il y avait eu plus de partants au second poteau, sans doute n’aurais-je pas couru et aurais-je attendu le Prix Louis Le Bourg le 29 février. S’il s’élance au galop dimanche, il courra ce groupe II à la fin du mois. S’il fait sa course, il partira dès la semaine prochaine au Haras de Marancourt pour effectuer sa première saison de monte. Comme il a une origine ordinaire et que c’est un cheval monté, je l’ai volontairement mis à un petit prix : 1.000 euros. Et à partir du mois d’avril, il reprendra le travail en vue de préparer le Prix du Président de la République…” Deuxième du Prix d'Essai, quatrième du Prix des Élites et vainqueur du Prix de Vincennes, le fils de Let's Go Along, élevé par la belle-famille de Damien Lecroq, disputera dimanche son quatrième groupe I. Avec une fois encore une très belle chance.
Personne n’a oublié la joie et l’émotion qui ont envahi l’équipe de Damien Lecroq et de sa compagne Charline Dewaele, le 22 décembre, lors de la victoire de Gangster du Wallon dans le Prix de Vincennes. Sept semaines plus tard, l’entraîneur normand a toujours ce grand moment en tête mais il ne s’est pas endormi sur ses lauriers pour autant. “Le cheval a prouvé ce jour-là qu’il était bien l’un des meilleurs de sa génération. C’est une fierté de l’avoir amené au mieux pour remporter ce groupe I. Un très grand bonheur et un moment que nous avons pleinement savouré. Mais mis à part le fait de pouvoir payer les factures et d’avoir un peu plus le sourire le matin quand on se lève, cette victoire n’a pas changé notre quotidien. On continue de travailler de la même façon avec les mêmes joies et les mêmes déceptions. D’ailleurs, quelques jours plus tard, Genny Mauvaisville avait une première chance à Vincennes elle aussi mais, malade le jour de la course, il a fallu la déclarer non-partante…” Les déceptions font partie du quotidien des courses en effet. Ainsi Gangster du Wallon s’est-il montré fautif à la sortie du tournant final un mois plus tard dans le Prix Camille de Wazières, alors qu’il venait de prendre le meilleur. “Je plaide coupable, explique Damien Lecroq. Comme cette course n’était pas vraiment un objectif un mois après le Prix de Vincennes, j’ai trop laissé décompresser mon cheval je pense. Il n’avait pas assez travaillé et même s’il était parti pour être premier ou deuxième, il n’était pas assez à son boulot. J’ai rectifié le tir et il va se présenter beaucoup plus affûté dimanche. Je n’ai vraiment pas l’impression que le déferrage l’ait gêné, raison pour laquelle il sera de nouveau pieds nus car il a de très bons pieds. Cela dit, je ne pense pas que cela soit suffisant pour résister à un cheval comme Feeling Cash, même avec une avance de vingt-cinq mètres…” Très confiant pour la victoire à la veille du Prix de Vincennes, Damien Lecroq est plus réservé cette fois pour le Prix des Centaures. “Mon cheval est parfait au boulot, mais je suis quasiment sûr qu’un cheval comme Feeling Cash peut largement nous rendre vingt-cinq mètres. Il a déjà trotté 1’11’’1 sur le parcours et même si je pense que le mien peut marcher 1’12’’5, cela risque d’être trop juste pour prétendre à la victoire et j’aurai donc beaucoup moins de pression que pour le Prix de Vincennes. D’ailleurs, s’il y avait eu plus de partants au second poteau, sans doute n’aurais-je pas couru et aurais-je attendu le Prix Louis Le Bourg le 29 février. S’il s’élance au galop dimanche, il courra ce groupe II à la fin du mois. S’il fait sa course, il partira dès la semaine prochaine au Haras de Marancourt pour effectuer sa première saison de monte. Comme il a une origine ordinaire et que c’est un cheval monté, je l’ai volontairement mis à un petit prix : 1.000 euros. Et à partir du mois d’avril, il reprendra le travail en vue de préparer le Prix du Président de la République…” Deuxième du Prix d'Essai, quatrième du Prix des Élites et vainqueur du Prix de Vincennes, le fils de Let's Go Along, élevé par la belle-famille de Damien Lecroq, disputera dimanche son quatrième groupe I. Avec une fois encore une très belle chance.
