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Vu en piste dimanche à Sha Tin, Antoine Hamelin n'a pas mis beaucoup de temps à s'acclimater aux courses hongkongaises avec, d'entrée de jeu, un premier doublé. Travailleur et doué, le jockey français entend ne pas en rester là. Il sera d'ailleurs au départ du e-Quinté+ mercredi.
• Comment s'est passée votre arrivée à Hong Kong ?
La décision de venir s'est faite en trois, quatre jours. On m'a proposé d'être sur la liste des jockeys internationaux, via Alexis Doussot, qui est l'interlocuteur français du Hong Kong Jockey-Club. Jules Susini est mon agent mais je me suis toujours bien entendu avec Alexis qui m'a beaucoup aidé. Les courses venaient de s'arrêter en France et Hong Kong m'a toujours attiré. Le dimanche 22 mars, j'ai su que c'était quasiment fait et, le lendemain, on me l'a confirmé. J'avais trois heures pour faire mes bagages car les frontières fermaient. Je ne pouvais pas refuser une occasion comme celle-ci.
• Quid du voyage en cette période inédite ?
C'est à l'aéroport de Londres que j'ai commencé à voir l'ampleur des mesures sanitaires. Quand je suis monté dans l'avion, tous les passagers chinois étaient habillés pour la guerre, en tenue de cosmonaute ou en combinaison de peintre. Ils avaient scotché leurs chaussettes au niveau des chevilles, portaient masques, lunettes, chapeaux, visières. J'étais quasiment le seul sans rien. Ils se désinfectaient les mains tout le temps. à l'arrivée à l'aéroport de Hong Kong, ils nettoyaient toutes leurs affaires avec des lingettes et des sprays désinfectants. De plus, il y a des stands de dépistage et des thermomètres partout.
• Dès la sortie de l'avion, vous avez été assigné à résidence.
J'ai dû rester quatorze jours à la même adresse, dans un lieu indiqué, avec, à la fin du séjour, un test au Coronavirus à passer. Et, comme il était négatif, j'ai eu l'autorisation de sortir mercredi dernier : ça m'a fait le plus grand bien. Dans ma maison, j'avais une belle vue, des machines pour faire du sport, Netflix, la Playstation mais c'est quand même embêtant de se retrouver seul aussi longtemps et loin de ses proches. Mercredi, j'ai découvert les centres commerciaux de Hong Kong. C'est encore incroyable le nombre de contrôles. à chaque entrée de boutique ou de restaurant, il faut que votre température soit prise. Je n'ai vu aucune personne sans masque. Tout le monde, tout le temps. Les agents d'entretien lavent tous les boutons d'ascenseurs, toutes les rambardes, à longueur de journées. C'est très différent de la France où je devrais rentrer mi-juillet, si les frontières sont rouvertes.
• Vous avez une solide expérience à l'étranger, mais pas vraiment à Hong Kong.
Avant dimanche, j'avais déjà monté une fois ici mais c'était une Hong Kong Cup. Pendant la quarantaine, j'ai vu 4 réunions et, au-delà de ça, j'ai regardé sur internet pour voir comment fonctionnait le site du Hong Kong Jockey-Club. La première fois qu'on arrive ici, on a un agent mais, si j'étais amené à revenir, je devrai me débrouiller tout seul. Jeudi, j'ai commencé à remonter plusieurs galops. C'est à l'américaine. On prend le cheval à la piste, on fait le galop et, un quart d'heure après, on est sur un autre. Généralement, les jockeys français s'adaptent bien ici et il n'y a pas de raison que ça change ! (rires).
https://youtu.be/ha9QNKamgHQ
• Comment s'est passée votre arrivée à Hong Kong ?
La décision de venir s'est faite en trois, quatre jours. On m'a proposé d'être sur la liste des jockeys internationaux, via Alexis Doussot, qui est l'interlocuteur français du Hong Kong Jockey-Club. Jules Susini est mon agent mais je me suis toujours bien entendu avec Alexis qui m'a beaucoup aidé. Les courses venaient de s'arrêter en France et Hong Kong m'a toujours attiré. Le dimanche 22 mars, j'ai su que c'était quasiment fait et, le lendemain, on me l'a confirmé. J'avais trois heures pour faire mes bagages car les frontières fermaient. Je ne pouvais pas refuser une occasion comme celle-ci.
• Quid du voyage en cette période inédite ?
C'est à l'aéroport de Londres que j'ai commencé à voir l'ampleur des mesures sanitaires. Quand je suis monté dans l'avion, tous les passagers chinois étaient habillés pour la guerre, en tenue de cosmonaute ou en combinaison de peintre. Ils avaient scotché leurs chaussettes au niveau des chevilles, portaient masques, lunettes, chapeaux, visières. J'étais quasiment le seul sans rien. Ils se désinfectaient les mains tout le temps. à l'arrivée à l'aéroport de Hong Kong, ils nettoyaient toutes leurs affaires avec des lingettes et des sprays désinfectants. De plus, il y a des stands de dépistage et des thermomètres partout.
• Dès la sortie de l'avion, vous avez été assigné à résidence.
J'ai dû rester quatorze jours à la même adresse, dans un lieu indiqué, avec, à la fin du séjour, un test au Coronavirus à passer. Et, comme il était négatif, j'ai eu l'autorisation de sortir mercredi dernier : ça m'a fait le plus grand bien. Dans ma maison, j'avais une belle vue, des machines pour faire du sport, Netflix, la Playstation mais c'est quand même embêtant de se retrouver seul aussi longtemps et loin de ses proches. Mercredi, j'ai découvert les centres commerciaux de Hong Kong. C'est encore incroyable le nombre de contrôles. à chaque entrée de boutique ou de restaurant, il faut que votre température soit prise. Je n'ai vu aucune personne sans masque. Tout le monde, tout le temps. Les agents d'entretien lavent tous les boutons d'ascenseurs, toutes les rambardes, à longueur de journées. C'est très différent de la France où je devrais rentrer mi-juillet, si les frontières sont rouvertes.
• Vous avez une solide expérience à l'étranger, mais pas vraiment à Hong Kong.
Avant dimanche, j'avais déjà monté une fois ici mais c'était une Hong Kong Cup. Pendant la quarantaine, j'ai vu 4 réunions et, au-delà de ça, j'ai regardé sur internet pour voir comment fonctionnait le site du Hong Kong Jockey-Club. La première fois qu'on arrive ici, on a un agent mais, si j'étais amené à revenir, je devrai me débrouiller tout seul. Jeudi, j'ai commencé à remonter plusieurs galops. C'est à l'américaine. On prend le cheval à la piste, on fait le galop et, un quart d'heure après, on est sur un autre. Généralement, les jockeys français s'adaptent bien ici et il n'y a pas de raison que ça change ! (rires).
https://youtu.be/ha9QNKamgHQ
