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A une petite semaine de la reprise de l’obstacle programmée lundi à Compiègne, Mickaël Séror, installé à Coye-la-Forêt et dans le Top 15 des entraîneurs d’obstacles ces deux dernières saisons, fait le point sur ces derniers mois, tout en se projetant à moyen terme.
• Durant cette longue période sans courses, avez-vous autant de chevaux à l'entraînement ?
J'ai toujours 55 chevaux à l'entraînement. À vrai dire, j'en ai perdu très, très peu. C'est bien beau de les envoyer au pré, mais il faut être prêt pour la reprise d'autant que transporter des chevaux coûte de l'argent. Comme il faut bien que les chevaux sortent au quotidien, je n'ai pas fait appel au chômage partiel durant cette période.
• Depuis votre doublé du 16 mars à Compiègne, aucune allocation n'est logiquement rentrée dans les caisses. Comment vous en sortez-vous, vous qui possédez ou avez des parts sur beaucoup de vos élèves ?
Il y a quelques mois, j'avais investi dans les jeunes chevaux, beaucoup plus qu'à l'accoutumée. Je les ai travaillés à partir de la fin d'année de leurs 2 ans, dans l'optique de les courir en mars-avril, puis d'en vendre au maximum : je n'ai jamais eu autant de chevaux à moi au même moment qu'actuellement. Autant avouer que ça arrive dans le plus mauvais timing. Sur chaque cheval m'appartenant, je perds une pension mais c'est le même scénario pour tous mes propriétaires. Ma société va mal actuellement car j'ai quinze chevaux qui m'appartiennent, mais je me sens moins à plaindre que les petits entraîneurs qui vivent de courses PMH. Tout en priant pour eux, je me concentre sur ma société.
• Comment percevez-vous la baisse d'allocations inhérentes à cette crise ?
C'est très dur à vivre, certes, mais je préfère cela que de ne pas courir. Maintenant, il faut voir si cette baisse des allocations va rester en l'état ou si ça ne concerne que quelques mois. Je veux bien perdre 20 % au départ, mais si les chiffres PMU sont bons, il faudra augmenter les allocations. Chez France Galop, je ne comprends juste pas pourquoi ils n'ont pas fait une demande de prêt, au contraire du trot. Si j'avais une critique à faire, elle serait pour le PMU. C'est le moment d'offrir une belle gratification à ceux qui prennent la carte PMU, par exemple.
• La saison tronquée d'obstacle devrait reprendre prochainement tandis que, naturellement, les terrains se raffermissent et que les températures augmentent. Comment abordez-vous cela ?
Je n'ai pas beaucoup de chevaux de groupes mais, si j'avais un bon 3 ans, j'attendrais. Mes 3 ans d'origine tardive et de grosse qualité ne seront pas vus en obstacle d'ici à septembre. Ainsi, je vais avoir pas mal de 3 ans qui vont courir en plat. Je reste toujours sceptique sur la rentrée lundi prochain, mais ce serait vraiment une excellente nouvelle de courir le 11 mai quand je vois quand reprennent les autres sports.
• Durant cette longue période sans courses, avez-vous autant de chevaux à l'entraînement ?
J'ai toujours 55 chevaux à l'entraînement. À vrai dire, j'en ai perdu très, très peu. C'est bien beau de les envoyer au pré, mais il faut être prêt pour la reprise d'autant que transporter des chevaux coûte de l'argent. Comme il faut bien que les chevaux sortent au quotidien, je n'ai pas fait appel au chômage partiel durant cette période.
• Depuis votre doublé du 16 mars à Compiègne, aucune allocation n'est logiquement rentrée dans les caisses. Comment vous en sortez-vous, vous qui possédez ou avez des parts sur beaucoup de vos élèves ?
Il y a quelques mois, j'avais investi dans les jeunes chevaux, beaucoup plus qu'à l'accoutumée. Je les ai travaillés à partir de la fin d'année de leurs 2 ans, dans l'optique de les courir en mars-avril, puis d'en vendre au maximum : je n'ai jamais eu autant de chevaux à moi au même moment qu'actuellement. Autant avouer que ça arrive dans le plus mauvais timing. Sur chaque cheval m'appartenant, je perds une pension mais c'est le même scénario pour tous mes propriétaires. Ma société va mal actuellement car j'ai quinze chevaux qui m'appartiennent, mais je me sens moins à plaindre que les petits entraîneurs qui vivent de courses PMH. Tout en priant pour eux, je me concentre sur ma société.
• Comment percevez-vous la baisse d'allocations inhérentes à cette crise ?
C'est très dur à vivre, certes, mais je préfère cela que de ne pas courir. Maintenant, il faut voir si cette baisse des allocations va rester en l'état ou si ça ne concerne que quelques mois. Je veux bien perdre 20 % au départ, mais si les chiffres PMU sont bons, il faudra augmenter les allocations. Chez France Galop, je ne comprends juste pas pourquoi ils n'ont pas fait une demande de prêt, au contraire du trot. Si j'avais une critique à faire, elle serait pour le PMU. C'est le moment d'offrir une belle gratification à ceux qui prennent la carte PMU, par exemple.
• La saison tronquée d'obstacle devrait reprendre prochainement tandis que, naturellement, les terrains se raffermissent et que les températures augmentent. Comment abordez-vous cela ?
Je n'ai pas beaucoup de chevaux de groupes mais, si j'avais un bon 3 ans, j'attendrais. Mes 3 ans d'origine tardive et de grosse qualité ne seront pas vus en obstacle d'ici à septembre. Ainsi, je vais avoir pas mal de 3 ans qui vont courir en plat. Je reste toujours sceptique sur la rentrée lundi prochain, mais ce serait vraiment une excellente nouvelle de courir le 11 mai quand je vois quand reprennent les autres sports.
