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Dimanche à Turin. Le Gran Premio Delle Nazioni (Gr.I) – U.E.T. Masters Series - disputé sur 2.100 mètres (Auto) a été l’apanage de Marielles (F.Souloy). Elle s’impose devant le grandissime favori (5/10) Timoko (J. Verbeeck).
Le champion de Richard Westerink a commis une incartade peu avant le premier passage devant les tribunes et n’a pu accélérer comme à son habitude dans la ligne droite. Il se classe devant Linda di Casei.
Arrivée : 8-4-5
Dimanche à Turin, Grand Prix des Nations (gr. I) - Pietro Gubellini n'a pas gagné l'épreuve avec Owen's Club, mais a été l'artisan de la défaite (inattendue) de Timoko. Comme souvent dans ce genre de situation, le succès est revenu à un troisième larron : Marielles (1'13''7, 2.100 mètres, autostart).
En Italie, le patron c'est “Pipo” ! Le coup de la bordure chère aux cyclistes est pour Jos Verbeeck, puisqu'il se retrouve d'entrée de jeu sur un troisième rideau, sans dos, Moses Rob étant intercalé entre Owen's Club et Timoko. La situation change vite toutefois, Timoko “effaçant” Moses Rob. Il y a de la nervosité, mais contenue. Jos appuie, Timoko baisse la tête. Jos doit se résigner pour prendre la tête. Pietro Gubellini vient aussi de lui faire comprendre qu'il ne lui laissera pas le commandement sans combattre. Jos Verbeeck n'est pas têtu, mais six cents mètres plus loin, il revient à la charge. Pietro Gubellini ne bronche pas. La tête dans le guidon, il contre Timoko. Sacrilège des sacrilèges ! Il n'a encore jamais gagné ce “Nazioni”, un comble pour très certainement l'un des plus grands professionnels de l'histoire du trot italien.
Les supporteurs de Timoko commencent à trembler. Ils savent que d'être à la place du mort n'est pas une connerie de certains journalistes comme on veut le faire croire et sonne très souvent le glas des espérances. Avant le tournant final, Timoko est dans un état n'annonçant rien de bon, la déroute guette. Il décroche un peu. Les optimistes pensent que Jos Verbeeck bluffe pour laisser plus en dehors Marielles et Linda di Casei, venant de sortir de la bouilloire aux marrons. La physionomie leur donne raison durant une centaine de mètres : Owen's Club est le premier à se rendre au début de la ligne droite. Et puis Timoko n'a-t-il pas ce courage du champion. Peu après la ligne droite, le verdict se chuchote avant de tomber : défaite de Timoko, avec néanmoins la sauvegarde de la deuxième place.
Le triplé de Fabrice Souloy
Comme 2007 (Oiseau de Feux) et 2010 (Olga du Biwetz), Fabrice Souloy remporte un nouveau Prix des Nations, puisque Marielles (Roberto Andreghetti), âgée de 7 ans, est à l'entraînement chez lui depuis cet été, ayant passé auparavant plus de deux années chez les frères Martens.
Nul doute que ce groupe I, le 36e de sa carrière à l'étranger (le 21e en Italie), est le plus inattendu de tous.
Le champion de Richard Westerink a commis une incartade peu avant le premier passage devant les tribunes et n’a pu accélérer comme à son habitude dans la ligne droite. Il se classe devant Linda di Casei.
Arrivée : 8-4-5
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ITALIE : LA DOUCHE FROIDE
Dimanche à Turin, Grand Prix des Nations (gr. I) - Pietro Gubellini n'a pas gagné l'épreuve avec Owen's Club, mais a été l'artisan de la défaite (inattendue) de Timoko. Comme souvent dans ce genre de situation, le succès est revenu à un troisième larron : Marielles (1'13''7, 2.100 mètres, autostart).
En Italie, le patron c'est “Pipo” ! Le coup de la bordure chère aux cyclistes est pour Jos Verbeeck, puisqu'il se retrouve d'entrée de jeu sur un troisième rideau, sans dos, Moses Rob étant intercalé entre Owen's Club et Timoko. La situation change vite toutefois, Timoko “effaçant” Moses Rob. Il y a de la nervosité, mais contenue. Jos appuie, Timoko baisse la tête. Jos doit se résigner pour prendre la tête. Pietro Gubellini vient aussi de lui faire comprendre qu'il ne lui laissera pas le commandement sans combattre. Jos Verbeeck n'est pas têtu, mais six cents mètres plus loin, il revient à la charge. Pietro Gubellini ne bronche pas. La tête dans le guidon, il contre Timoko. Sacrilège des sacrilèges ! Il n'a encore jamais gagné ce “Nazioni”, un comble pour très certainement l'un des plus grands professionnels de l'histoire du trot italien.
Les supporteurs de Timoko commencent à trembler. Ils savent que d'être à la place du mort n'est pas une connerie de certains journalistes comme on veut le faire croire et sonne très souvent le glas des espérances. Avant le tournant final, Timoko est dans un état n'annonçant rien de bon, la déroute guette. Il décroche un peu. Les optimistes pensent que Jos Verbeeck bluffe pour laisser plus en dehors Marielles et Linda di Casei, venant de sortir de la bouilloire aux marrons. La physionomie leur donne raison durant une centaine de mètres : Owen's Club est le premier à se rendre au début de la ligne droite. Et puis Timoko n'a-t-il pas ce courage du champion. Peu après la ligne droite, le verdict se chuchote avant de tomber : défaite de Timoko, avec néanmoins la sauvegarde de la deuxième place.
Le triplé de Fabrice Souloy
Comme 2007 (Oiseau de Feux) et 2010 (Olga du Biwetz), Fabrice Souloy remporte un nouveau Prix des Nations, puisque Marielles (Roberto Andreghetti), âgée de 7 ans, est à l'entraînement chez lui depuis cet été, ayant passé auparavant plus de deux années chez les frères Martens.
Nul doute que ce groupe I, le 36e de sa carrière à l'étranger (le 21e en Italie), est le plus inattendu de tous.
