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NIVARD TIENT SA CLÔTURE
Dimanche à Vincennes - Deuxième de cette Clôture du GNT (groupe II) en décembre 2007 avec Kito du Vivier, puis disqualifié après enquête en 2009, au sulky d'Obélo Darche, Franck Nivard ne l'avait jamais remportée. C'est désormais chose faite, comme pour Fabrice Souloy, l'entraîneur du lauréat, Treskool du Caux.
Prendre le train à son compte, attendre en tête, puis faire “parler la poudre”, telle a été la tactique employée par Franck Nivard. Une fois en pole position, aucun de ses rivaux n'a voulu prendre le risque de le “déloger”. Mais David Thomain et Julien Dubois, très bien partis avec Ton Rêve de Cahot et Septuor, ont tout de même eu l'intelligence de garder “la bonne roue”.
En accélérant progressivement depuis le début de la montée (passée sur le pied de 1'12'', puis cinq cents derniers mètres couverts sur celui de 1'11''3), Treskool du Caux n'allait plus être rejoint, laissant “dans la boîte” Septuor, au profit de Ton Rêve de Cahot. Le fils de Kool du Caux offre ainsi à Franck Nivard sa première victoire dans une Clôture du GNT. Désormais, les belles épreuves manquant au palmarès du pilote natif d'Avranches ne sont plus très nombreuses : “Je n'ai pas très souvent participé à cette Clôture, mais je me souviens bien sûr de la mésaventure avec Obélo Darche, relate-t-il. Cette victoire a été “tactique”. J'ai pris la tête assez rapidement, puis j'ai cassé le rythme, avant d'aller en progression. Ensuite j'ai bien vu que le véritable danger se trouvait dans mon dos, avec Septuor, il fallait donc que je compose.”
Remporter ce Prix Maurice de Folleville a une saveur particulière pour Franck nivard : “C'était en effet un homme que j’appréciais beaucoup, et qui aimait les gens.”
Deuxième du Critérium des 4 ans de Timoko, au printemps 2011, durant sa longue et belle période en compagnie de Tony le Beller, qui doit être félicité pour avoir su ménager son protégé, Treskool du Caux peut-il franchir un nouveau cap ? À cette question, Franck Nivardson driver répond simplement : “Avec les bons chevaux, cela ne sera probablement pas pareil.”
Treskool du Caux devrait maintenant être dirigé vers les courses de fin d'hiver comme les Prix de Paris, du Plateau de Gravelle, ou de l'Union Européenne.
Deuxième (sa meilleure performance !), Ton Rêve de Cahot apporte une grande joie au “clan Thomain” : “Il s'est reposé au cours de l'été, et est désormais en pleine forme, mais on ne va pas en abuser, explique Jean-Pierre. Il est dur, et David a eu raison d'aller devant.”
Enfermé, dans le sillage du lauréat, Septuor termine avec des ressources : “Bien sûr, j'aurais signé avant le coup pour un accessit, indique Julien Dubois, mais vu les circonstances, on aurait pu aussi bien triompher.”
Au chapitre des regrets, citons Ru de l'Airou (venu très bien finir, en retrait, mais qui échoue à deux points de Sthiéric au classement général), tandis que Triode de Fellière ne se classe que septième : “Elle devrait prendre maintenant part au Prix du Bourbonnais”, dixit Jean-Paul Marmion.
