À l’issue du 1er semestre 2017, 579,7 millions d’euros, soit 12,8 % des enjeux hippiques globaux enregistrés par le PMU, l’ont été hors de nos frontières. Parmi toutes ces mises (qui progressent nettement, contrairement au marché français), celles générées par les grands parieurs internationaux méritent une attention particulière. Ces derniers ont été mis en lumière par le rapport de la Cour des Comptes. Le PDG du PMU, Xavier Hürstel, nous a expliqué : “Les grands parieurs internationaux représentent un marché important sur lequel les grands opérateurs de paris mutuels sont en concurrence. Ces joueurs apportent des enjeux mais aussi des liquidités supplémentaires.
À la différence des gros joueurs français qui ont tendance à “matelasser”, ceux-ci jouent plutôt des petites sommes sur l’ensemble des paris de la gamme afin de ne pas avoir d’effet sur les rapports probables.” Très peu nombreux, ces parieurs professionnels misent sur la masse commune du PMU via des opérateurs étrangers ayant signé un partenariat avec le PMU. Ils s’appuient sur des outils informatiques performants de style “trading”. Ces joueurs sont généralement plus gagnants qu’un parieur “moyen”, disposant d’un taux de gains de 95 %. M. Hürstel poursuit : “Le PMU ne leur fait aucune condition commerciale particulière ;
ils ont le même taux de retour joueurs que les parieurs français en étant dans la masse commune. Les 95 % que vous évoquez sont leur taux de gains (il est bien inférieur pour ceux qui jouent au Quinté+), comme ceux de grands parieurs français. Il n’y a aucune fiscalité dérogatoire. Je vous renvoie au rapport Myard-Juanico, lesquels ont bien compris l’intérêt de cette activité pour le pari hippique.” Dixit ce rapport en effet, ces parieurs professionnels misent un peu plus de 400 millions d’euros par an. Tout simplement énorme.
À la différence des gros joueurs français qui ont tendance à “matelasser”, ceux-ci jouent plutôt des petites sommes sur l’ensemble des paris de la gamme afin de ne pas avoir d’effet sur les rapports probables.” Très peu nombreux, ces parieurs professionnels misent sur la masse commune du PMU via des opérateurs étrangers ayant signé un partenariat avec le PMU. Ils s’appuient sur des outils informatiques performants de style “trading”. Ces joueurs sont généralement plus gagnants qu’un parieur “moyen”, disposant d’un taux de gains de 95 %. M. Hürstel poursuit : “Le PMU ne leur fait aucune condition commerciale particulière ;
ils ont le même taux de retour joueurs que les parieurs français en étant dans la masse commune. Les 95 % que vous évoquez sont leur taux de gains (il est bien inférieur pour ceux qui jouent au Quinté+), comme ceux de grands parieurs français. Il n’y a aucune fiscalité dérogatoire. Je vous renvoie au rapport Myard-Juanico, lesquels ont bien compris l’intérêt de cette activité pour le pari hippique.” Dixit ce rapport en effet, ces parieurs professionnels misent un peu plus de 400 millions d’euros par an. Tout simplement énorme.