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“Dix-huit ans que j'attends ce moment” La visite de l'hippodrome de Royan impressionne par la fonctionnalité des installations. Deux écuries viennent d'être livrées, l'une à Thomas Fourcy, l'autre à Isabelle Gallorini. Désormais, quatre entraîneurs disposent de structures top-niveau sur le site.
Se faire un prénom quand on est “fille de” et se faire une place quand on est au milieu d'ogres de l'obstacle : Isabelle Gallorini ne manque pas d'ambitions. Mais elle se démarque avec une approche du cheval particulièrement tournée vers l'écoute. Que tout le monde soit dans les meilleures dispositions pour atteindre les meilleurs résultats. Tel pourrait être sa devise qu'elle va pouvoir mettre en application dans sa nouvelle écurie.
Dimanche 27 août, à Royan, vous avez sellé votre premier partant depuis le 4 juillet. Pour quelle raison cette petite absence ?
"Mon écurie, à Royan justement, m'a été livrée mi-juillet. Auparavant, j'avais passé quatre mois à Maisons-Laffitte, dans l'attente, justement, de pouvoir revenir ici. Dès lors, après un premier semestre bien rempli, je me suis organisée pour que cette installation se déroule dans les meilleures conditions, pour les chevaux, qui ont eu pour certains droit à quelques vacances, pour le personnel et pour moi. Je voulais arriver dans une structure dans laquelle il n'y avait plus de travaux à faire, ni de matériel à traîner. Je suis donc ici depuis quelques semaines."
La livraison est-elle conforme à vos attentes ?
"Voyez vous-même : tout est propre, fonctionnel, aux normes de sécurité et de confort pour tous. Il y a un marcheur, un vestiaire femmes, un vestiaire hommes, un local pour le personnel, un bureau, un barn et vingt boxes. J'en aurais aimé une trentaine, mais je ne veux de toute façon pas une trop grosse structure. Cela ne cadrerait pas avec ma façon de penser et de faire. Déjà, avec ce nouvel établissement, je vais pouvoir travailler sur un pied d'égalité avec mes collègues. Avant, j'avais 40 minutes de pas et de trotting pour rejoindre l'hippodrome. Cela entraînait plusieurs dépenses supplémentaires. Maintenant, je suis, comme mes confrères d'ici, dans les meilleures conditions."
On vous connaît passionnée et dynamique. Là, on vous sent carrément dans les starting-blocks...
"Cela fait dix-huit ans que j'attends ce moment. Alors, oui, je suis ravie. En plus, l'intermède de Maisons-Laffitte s'est remarquablement passé : j'y ai été très bien accueillie et tout le monde a été vraiment sympa. Cela m'a marquée. J'ai aimé ce moment, j'ai été contente d'y aller et je suis contente de revenir. Cette année 2017 était une année de transition, y compris au niveau de l'effectif, puisqu'environ la moitié de mes pensionnaires étaient à préparer pour l'avenir. Évidemment, pour l'automne, je compte sur Hippomène, Clos du Chenet, Ami Sol ou Sacré Tsar, qui sont bien connus. Mais, dans la relève, j'ai quelques bons espoirs."
Se faire un prénom quand on est “fille de” et se faire une place quand on est au milieu d'ogres de l'obstacle : Isabelle Gallorini ne manque pas d'ambitions. Mais elle se démarque avec une approche du cheval particulièrement tournée vers l'écoute. Que tout le monde soit dans les meilleures dispositions pour atteindre les meilleurs résultats. Tel pourrait être sa devise qu'elle va pouvoir mettre en application dans sa nouvelle écurie.
Dimanche 27 août, à Royan, vous avez sellé votre premier partant depuis le 4 juillet. Pour quelle raison cette petite absence ?
"Mon écurie, à Royan justement, m'a été livrée mi-juillet. Auparavant, j'avais passé quatre mois à Maisons-Laffitte, dans l'attente, justement, de pouvoir revenir ici. Dès lors, après un premier semestre bien rempli, je me suis organisée pour que cette installation se déroule dans les meilleures conditions, pour les chevaux, qui ont eu pour certains droit à quelques vacances, pour le personnel et pour moi. Je voulais arriver dans une structure dans laquelle il n'y avait plus de travaux à faire, ni de matériel à traîner. Je suis donc ici depuis quelques semaines."
La livraison est-elle conforme à vos attentes ?
"Voyez vous-même : tout est propre, fonctionnel, aux normes de sécurité et de confort pour tous. Il y a un marcheur, un vestiaire femmes, un vestiaire hommes, un local pour le personnel, un bureau, un barn et vingt boxes. J'en aurais aimé une trentaine, mais je ne veux de toute façon pas une trop grosse structure. Cela ne cadrerait pas avec ma façon de penser et de faire. Déjà, avec ce nouvel établissement, je vais pouvoir travailler sur un pied d'égalité avec mes collègues. Avant, j'avais 40 minutes de pas et de trotting pour rejoindre l'hippodrome. Cela entraînait plusieurs dépenses supplémentaires. Maintenant, je suis, comme mes confrères d'ici, dans les meilleures conditions."
On vous connaît passionnée et dynamique. Là, on vous sent carrément dans les starting-blocks...
"Cela fait dix-huit ans que j'attends ce moment. Alors, oui, je suis ravie. En plus, l'intermède de Maisons-Laffitte s'est remarquablement passé : j'y ai été très bien accueillie et tout le monde a été vraiment sympa. Cela m'a marquée. J'ai aimé ce moment, j'ai été contente d'y aller et je suis contente de revenir. Cette année 2017 était une année de transition, y compris au niveau de l'effectif, puisqu'environ la moitié de mes pensionnaires étaient à préparer pour l'avenir. Évidemment, pour l'automne, je compte sur Hippomène, Clos du Chenet, Ami Sol ou Sacré Tsar, qui sont bien connus. Mais, dans la relève, j'ai quelques bons espoirs."
