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À force d'abnégation, avec Guillaume Macaire pour mentor, Benoît Gicquel a atteint les sommets de l'obstacle. Contraint de cesser la compétition pour raisons de santé, il se remet en selle depuis quelques semaines chez François Nicolle et de bon cœur...
• Après votre carrière de jockey, vous êtes devenu agent. Était-ce une orientation préméditée ?
Pas du tout. Un concours de circonstances m'a poussé vers cette activité. Je suis content de travailler avec James Reveley, Thomas Beaurain, Dylan Ubeda et Damien Mescam. Il s'agit d’une activité prenante, qui requiert beaucoup de travail devant l'ordinateur. Les sensations sont différentes de celles de jockey, mais il y a une vraie satisfaction quand les choses se passent bien. Il y a aussi du stress. Des tribunes, je subis. Je suis tendu pour “mes” jockeys quand ils sont en piste. J'ai finalement plus peur pour eux que pour moi quand je montais en course. Je n'avais même aucune appréhension.
• Ce stress vous a-t-il incité à remonter à cheval à l'entraînement le matin ?
Certainement. Déjà, j'avais besoin d'une activité physique. En plus, la passion est toujours présente, même si mon problème de hanche m'interdit l'obstacle. Je viens trois ou quatre fois par semaine chez François Nicolle. Les sensations sont vite revenues. J'aime participer à la préparation et à la mise en condition des chevaux, comme veiller à leur récupération après les courses ou le travail. Et puis François Nicolle m'a permis de finir ma carrière dans de bonnes conditions. Mes quinze premières années à Royan, chez Guillaume Macaire, m'avaient fait atteindre le plus haut niveau. C'était dur, mais c'est ainsi que j'y suis arrivé. J'ai de beaux souvenirs de ma fin de carrière, notamment avec Farlow des Mottes.
• Montez-vous de bons chevaux le matin ?
Oui, il y a des chevaux d'excellente qualité ici. Je suis revenu à l'entraînement l'été dernier mais je suis en selle sur De Bon Cœur le matin depuis la mi-septembre, avant sa rentrée. De Bon Cœur, c'est la force tranquille. Elle est sympa à monter et on sent tout de suite qu'elle sort de l'ordinaire. Rien qu'au trot et même sans aller vite au galop, on perçoit l'énorme potentiel. D'ailleurs, quand ce n'est pas le moment, il y a un bouton sur lequel il ne faut pas appuyer… Pouvoir venir le matin au boulot pour monter sur De Bon Cœur, ce n'est que du bonheur.
• Après votre carrière de jockey, vous êtes devenu agent. Était-ce une orientation préméditée ?
Pas du tout. Un concours de circonstances m'a poussé vers cette activité. Je suis content de travailler avec James Reveley, Thomas Beaurain, Dylan Ubeda et Damien Mescam. Il s'agit d’une activité prenante, qui requiert beaucoup de travail devant l'ordinateur. Les sensations sont différentes de celles de jockey, mais il y a une vraie satisfaction quand les choses se passent bien. Il y a aussi du stress. Des tribunes, je subis. Je suis tendu pour “mes” jockeys quand ils sont en piste. J'ai finalement plus peur pour eux que pour moi quand je montais en course. Je n'avais même aucune appréhension.
• Ce stress vous a-t-il incité à remonter à cheval à l'entraînement le matin ?
Certainement. Déjà, j'avais besoin d'une activité physique. En plus, la passion est toujours présente, même si mon problème de hanche m'interdit l'obstacle. Je viens trois ou quatre fois par semaine chez François Nicolle. Les sensations sont vite revenues. J'aime participer à la préparation et à la mise en condition des chevaux, comme veiller à leur récupération après les courses ou le travail. Et puis François Nicolle m'a permis de finir ma carrière dans de bonnes conditions. Mes quinze premières années à Royan, chez Guillaume Macaire, m'avaient fait atteindre le plus haut niveau. C'était dur, mais c'est ainsi que j'y suis arrivé. J'ai de beaux souvenirs de ma fin de carrière, notamment avec Farlow des Mottes.
• Montez-vous de bons chevaux le matin ?
Oui, il y a des chevaux d'excellente qualité ici. Je suis revenu à l'entraînement l'été dernier mais je suis en selle sur De Bon Cœur le matin depuis la mi-septembre, avant sa rentrée. De Bon Cœur, c'est la force tranquille. Elle est sympa à monter et on sent tout de suite qu'elle sort de l'ordinaire. Rien qu'au trot et même sans aller vite au galop, on perçoit l'énorme potentiel. D'ailleurs, quand ce n'est pas le moment, il y a un bouton sur lequel il ne faut pas appuyer… Pouvoir venir le matin au boulot pour monter sur De Bon Cœur, ce n'est que du bonheur.
