Une semaine après le verdict des assises du trot, nous avons demandé à Jean-Michel Bazire et à Matthieu Abrivard de réagir sur quelques thèmes forts issus de ces assises.
Possibilité donnéeau meilleur hongre du moment de se qualifier pour le Prix d'Amérique en passant par les quatre “B”.
- JMB : J'ai toujours été pour la participation des hongres au Prix d'Amérique. Pourquoi se priver de la présence des meilleurs chevaux du moment, si cela permet d'offrir un spectacle plus intense et surtout de booster les enjeux ? En passant par les épreuves qualificatives, l'élu n'aura pas volé sa place au départ de la “belle”.
- Matthieu Abrivard : J'ai fait partie de la commission qui étudiait cette éventualité. Tout doit être fait pour créer des événements dignes de ce nom et améliorer le spectacle. Si nous avions pu assister à une “battle” Général du Pommeau-Général du Lupin, Rapide Lebel-Ready Cash ou plus près de nous Cleangame-Face Time Bourbon, je pense que les parieurs auraient apprécié.
L'entraîneur devra désormais faire part de son degré de confiance à l'aide de smileys à la déclaration des partants.
- JMB : Même si j'ai l'habitude, dans ma rubrique du mardi, d'annoncer la couleur, je ne vois pas l'utilité des smileys à la déclaration. On fait déjà beaucoup de choses pour éclairer le parieur, mais il ne faut pas tomber dans l'excès.
- MA : C'est à double tranchant et un peu “casse-gueule”. Il y a des entraîneurs toujours très optimistes, d'autres pessimistes de nature, alors que certains ont tendance à se “féticher”. Obligatoirement, il y aura des erreurs malgré la bonne foi de chacun. Je ne vois pas ça clair...
Les faux départs.
- JMB : Dans 75 % des cas, les faux départs sont dus à une erreur d'appréciation du driver ou du jockey qui reconnaît avoir fait une “connerie”. Certes, il y a parfois un problème de starter, mais c'est assez rare.
- MA : Sur les petits anneaux, le risque de faux départ est plus grand. Le premier tournant arrivant parfois très vite, tout le monde veut rapidement occuper une bonne place et c'est le bazar. Utiliser parfois l'autostart sur des distances avoisinant les 2.700 mètres peut réduire les incidents. Il faut aussi que tous les starters se fassent respecter et ne laissent rien passer, comme c'est le cas à Vincennes avec Laurent Crière. Quand on sait que c'est “tolérance zéro”, on fait plus attention.
Éclairage de la grande piste de Vincennes.
- JMB : Je suppose qu'il y a eu des études effectuées. S'il est prouvé que les enjeux sont meilleurs sur la grande piste, alors courons plus souvent sur les parcours sélectifs de Vincennes. On pourra ainsi proposer de la restauration en tout genres à ciel ouvert sur la petite piste. Le public sera au cœur de l'action. De tout temps, les règles ont évolué et à chaque fois, nous nous sommes adaptés.
- MA : Il faut impérativement améliorer les enjeux et visiblement, ils sont meilleurs lors des épreuves disputées sur la grande piste. Si les travaux sont couverts par une amélioration de la recette, il faut le faire. Pour nous, drivers, ça ne changera pas grand-chose.
Possibilité donnéeau meilleur hongre du moment de se qualifier pour le Prix d'Amérique en passant par les quatre “B”.
- JMB : J'ai toujours été pour la participation des hongres au Prix d'Amérique. Pourquoi se priver de la présence des meilleurs chevaux du moment, si cela permet d'offrir un spectacle plus intense et surtout de booster les enjeux ? En passant par les épreuves qualificatives, l'élu n'aura pas volé sa place au départ de la “belle”.
- Matthieu Abrivard : J'ai fait partie de la commission qui étudiait cette éventualité. Tout doit être fait pour créer des événements dignes de ce nom et améliorer le spectacle. Si nous avions pu assister à une “battle” Général du Pommeau-Général du Lupin, Rapide Lebel-Ready Cash ou plus près de nous Cleangame-Face Time Bourbon, je pense que les parieurs auraient apprécié.
L'entraîneur devra désormais faire part de son degré de confiance à l'aide de smileys à la déclaration des partants.
- JMB : Même si j'ai l'habitude, dans ma rubrique du mardi, d'annoncer la couleur, je ne vois pas l'utilité des smileys à la déclaration. On fait déjà beaucoup de choses pour éclairer le parieur, mais il ne faut pas tomber dans l'excès.
- MA : C'est à double tranchant et un peu “casse-gueule”. Il y a des entraîneurs toujours très optimistes, d'autres pessimistes de nature, alors que certains ont tendance à se “féticher”. Obligatoirement, il y aura des erreurs malgré la bonne foi de chacun. Je ne vois pas ça clair...
Les faux départs.
- JMB : Dans 75 % des cas, les faux départs sont dus à une erreur d'appréciation du driver ou du jockey qui reconnaît avoir fait une “connerie”. Certes, il y a parfois un problème de starter, mais c'est assez rare.
- MA : Sur les petits anneaux, le risque de faux départ est plus grand. Le premier tournant arrivant parfois très vite, tout le monde veut rapidement occuper une bonne place et c'est le bazar. Utiliser parfois l'autostart sur des distances avoisinant les 2.700 mètres peut réduire les incidents. Il faut aussi que tous les starters se fassent respecter et ne laissent rien passer, comme c'est le cas à Vincennes avec Laurent Crière. Quand on sait que c'est “tolérance zéro”, on fait plus attention.
Éclairage de la grande piste de Vincennes.
- JMB : Je suppose qu'il y a eu des études effectuées. S'il est prouvé que les enjeux sont meilleurs sur la grande piste, alors courons plus souvent sur les parcours sélectifs de Vincennes. On pourra ainsi proposer de la restauration en tout genres à ciel ouvert sur la petite piste. Le public sera au cœur de l'action. De tout temps, les règles ont évolué et à chaque fois, nous nous sommes adaptés.
- MA : Il faut impérativement améliorer les enjeux et visiblement, ils sont meilleurs lors des épreuves disputées sur la grande piste. Si les travaux sont couverts par une amélioration de la recette, il faut le faire. Pour nous, drivers, ça ne changera pas grand-chose.