Accueil
Au lendemain de l’annulation de la réunion censée marquer la réouverture d’Auteuil, je ressens un véritable sentiment d’écœurement. Je constate qu’on nous empêche de travailler, car si le PMU a perdu de l’argent ainsi que France Galop, nous aussi, entraîneurs, payons un lourd tribut suite à cette décision : salaires, gazole, frais de déplacement, sans compter la fatigue et le stress... C’est tout de même la troisième fois en un an que cela se produit : Enghien pour la première réunion et Auteuil à l’automne, lors desquelles les opérations avaient été retardées, et hier avec une réunion purement et simplement annulée par le personnel gréviste de France Galop. Mais avec quel argent voulez-vous être payés, messieurs et dames ? Vous rendez-vous compte de ce dont vous êtes responsables ? Dix millions de pertes estimées : pensez-vous qu’aujourd’hui nous avons les moyens de perdre une recette de 10 millions d’euros ? Vos syndicats certainement, mais nous, non ; d’ailleurs, doit-on leur envoyer nos factures et cotisations (terme qui leur est cher quand nous parlons de charges) sociales ?
Certes, l’impact est grand sur France Galop et le PMU, mais il l’est aussi sur toutes nos entreprises qui sortent toujours de l’hiver dans des situations compliquées. Et hier, vous vous en êtes aussi pris à des personnes qui auraient pu avoir une chance d’avoir un meilleur salaire. Comment voulez-vous, à force de supporter ce que vous nous imposez, que nous vous respections ? Car si la disparition des propriétaires vous importe visiblement peu, vous avez aussi négligé les chevaux, leur programme. C’est pourtant eux qui vous font gagner votre vie,
et même eux, vous ne les respectez pas !
Je conseille aux grévistes d’aller plutôt au siège de France Galop faire le piquet de grève, plutôt que de bloquer les hippodromes.
Franchement, l’avenir n’est pas reluisant mais avec votre concours il s’annonce encore plus compliqué !
François Nicolle, entraîneur et patron de 32 salariés
Certes, l’impact est grand sur France Galop et le PMU, mais il l’est aussi sur toutes nos entreprises qui sortent toujours de l’hiver dans des situations compliquées. Et hier, vous vous en êtes aussi pris à des personnes qui auraient pu avoir une chance d’avoir un meilleur salaire. Comment voulez-vous, à force de supporter ce que vous nous imposez, que nous vous respections ? Car si la disparition des propriétaires vous importe visiblement peu, vous avez aussi négligé les chevaux, leur programme. C’est pourtant eux qui vous font gagner votre vie,
et même eux, vous ne les respectez pas !
Je conseille aux grévistes d’aller plutôt au siège de France Galop faire le piquet de grève, plutôt que de bloquer les hippodromes.
Franchement, l’avenir n’est pas reluisant mais avec votre concours il s’annonce encore plus compliqué !
François Nicolle, entraîneur et patron de 32 salariés
