Traditionnellement disputé en nocturne et en régional, le meeting estival cagnois a bien évolué depuis 2002, avec désormais neuf réunions Premium inscrites au calendrier (mais toujours pas de quinté !). Dès cet été, et c’est une première, l’hippodrome azuréen proposera des nocturnes en simulcasting avec Cabourg, comme nous l’explique François Forcioli-Conti.
• Quelles sont les nouveautés du meeting, notamment au niveau du programme et des horaires ?
La société mère a bien voulu prendre en compte les spécificités cagnoises et transformer quatre de nos réunions, jusque-là en semi-nocturne, en nocturnes. La chose n'était pas simple et je remercie le président de Bellaigue et ses collaborateurs d'avoir su apporter une réponse positive à nos souhaits. Il faut se souvenir que dans un passé assez récent, le meeting d'été ne bénéficiait d'aucune réunion Premium. Il nous a été accordé depuis 2002 une, puis deux, et désormais neuf réunions de ce type. La contrepartie était de déporter en fin d'après-midi la programmation de ces réunions, la rentabilité financière en étant très largement supérieure. Mais ce changement d’horaires a montré ses limites. D'une part, la chaleur n'est pas favorable au bien-être animal et, alors qu'en soirée nous accueillons un public très nombreux (6.000 à 7.000 personnes), ces réunions avancées peinent à atteindre le millier de spectateurs. Cet été, nous allons bénéficier de deux nocturnes en simulcasting avec Cabourg. Une première qui pourrait être riche en enseignements au niveau des enjeux.
• Pour attirer beaucoup de monde sur un hippodrome, il faut communiquer, et donc avoir des budgets ?
Lorsqu'il y a 17 ans, j'ai accédé à la présidence de la Société, l'une de mes premières préoccupations a été de la doter de moyens de communication professionnels. Nous sommes dans une région touristique où les distractions sont particulièrement nombreuses et très généralement de grande qualité. Il est donc impossible de maintenir l'intérêt pour les courses sans une communication efficace. Parallèlement, nous avons, surtout l'été, développé très substantiellement les animations. Le résultat est indiscutable. Malheureusement, tout coûte cher et lorsque l'argent se fait plus rare, il faut rogner sur tout, et les dépenses de communication sont les plus faciles à limiter. Ce n'est pas une bonne chose car ce n'est pas quand le marché est plus difficile qu'il faut “disparaître des écrans”. À ce stade nous parvenons à maintenir le strict nécessaire mais nous sommes au taquet.
• Qui sera le nouveau directeur de la société, après le départ de M. Nau ?
Voilà près de 10 ans que, pour faire face aux problématiques spécifiques au site de Cagnes, nous avons décidé de nous adjoindre les services d'un spécialiste des sols. C'est dans cette perspective que nous avions recruté un ingénieur agronome, Gwen-Aël Nau. Les travaux de rénovation accomplis durant cette période par le personnel de l'hippodrome, sous son autorité et sa direction, ont été considérables. À la fin du meeting d'hiver, nos chemins se sont séparés. Mais le siège ne restera pas vide bien longtemps puisque M. Le Tutour, actuel directeur de l'hippodrome d'Enghien, manifestait son intérêt pour reprendre le poste et que le Trot acceptait de s'en séparer. M. Le Tutour est un homme de qualité, un homme de cheval, il assumera la direction générale de la société à partir du 20 août prochain.
• Quelles sont les nouveautés du meeting, notamment au niveau du programme et des horaires ?
La société mère a bien voulu prendre en compte les spécificités cagnoises et transformer quatre de nos réunions, jusque-là en semi-nocturne, en nocturnes. La chose n'était pas simple et je remercie le président de Bellaigue et ses collaborateurs d'avoir su apporter une réponse positive à nos souhaits. Il faut se souvenir que dans un passé assez récent, le meeting d'été ne bénéficiait d'aucune réunion Premium. Il nous a été accordé depuis 2002 une, puis deux, et désormais neuf réunions de ce type. La contrepartie était de déporter en fin d'après-midi la programmation de ces réunions, la rentabilité financière en étant très largement supérieure. Mais ce changement d’horaires a montré ses limites. D'une part, la chaleur n'est pas favorable au bien-être animal et, alors qu'en soirée nous accueillons un public très nombreux (6.000 à 7.000 personnes), ces réunions avancées peinent à atteindre le millier de spectateurs. Cet été, nous allons bénéficier de deux nocturnes en simulcasting avec Cabourg. Une première qui pourrait être riche en enseignements au niveau des enjeux.
• Pour attirer beaucoup de monde sur un hippodrome, il faut communiquer, et donc avoir des budgets ?
Lorsqu'il y a 17 ans, j'ai accédé à la présidence de la Société, l'une de mes premières préoccupations a été de la doter de moyens de communication professionnels. Nous sommes dans une région touristique où les distractions sont particulièrement nombreuses et très généralement de grande qualité. Il est donc impossible de maintenir l'intérêt pour les courses sans une communication efficace. Parallèlement, nous avons, surtout l'été, développé très substantiellement les animations. Le résultat est indiscutable. Malheureusement, tout coûte cher et lorsque l'argent se fait plus rare, il faut rogner sur tout, et les dépenses de communication sont les plus faciles à limiter. Ce n'est pas une bonne chose car ce n'est pas quand le marché est plus difficile qu'il faut “disparaître des écrans”. À ce stade nous parvenons à maintenir le strict nécessaire mais nous sommes au taquet.
• Qui sera le nouveau directeur de la société, après le départ de M. Nau ?
Voilà près de 10 ans que, pour faire face aux problématiques spécifiques au site de Cagnes, nous avons décidé de nous adjoindre les services d'un spécialiste des sols. C'est dans cette perspective que nous avions recruté un ingénieur agronome, Gwen-Aël Nau. Les travaux de rénovation accomplis durant cette période par le personnel de l'hippodrome, sous son autorité et sa direction, ont été considérables. À la fin du meeting d'hiver, nos chemins se sont séparés. Mais le siège ne restera pas vide bien longtemps puisque M. Le Tutour, actuel directeur de l'hippodrome d'Enghien, manifestait son intérêt pour reprendre le poste et que le Trot acceptait de s'en séparer. M. Le Tutour est un homme de qualité, un homme de cheval, il assumera la direction générale de la société à partir du 20 août prochain.