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Born In the U.S.A sera-t-il le premier trotteur norvégien a remporté cette compétition où l'hymne français a déjà retenti à onze reprises. Pierre Vercruysse connaît la musique pour l'avoir emporté en 1989 avec Tipouf.
Mais avec la présence de Global Trustworthy, Gareth Boko, Monark Newmen, entre autres, “Du Gamla, du Fria”, le chant patriotique suédois pourrait être aussi entendu samedi en fin de soirée à Solvalla. Rien n'est joué dans cette édition boudée par les ténors scandinaves, italiens et français. Le Grand Prix de l'U.E.T. ne fait plus recette dans le schéma présent (attendons 2019 où l'on pourra supplémenter).
Et pour couronner le tout cette année, pour qui, pourquoi, les visiteurs “français” ont disputé la batterie qualificative le vendredi au lieu du mardi précédent.
Pierre Vercruysse, l'entraîneur de Drôle de Jet, revient sur ce fait : “Lorsque j'ai gagné avec Tipouf, on a couru les éliminatoires et la finale à trois jours d'intervalle. Mais c'était au siècle dernier ! (Rires). Là, deux jours de récupération en plus n'auraient pas été un luxe. D'ailleurs, nous ne sommes que deux des quatre qualifiés français à effectuer le voyage (Dawana et Dalixoria sont restées en France). De mon côté, j'ai attendu de savoir si le cheval avait récupéré. Je n'avais pas de doute car nous avons gagné sans vraiment souffrir. Maintenant, j'ai visionné les courses de mes adversaires. Il va falloir sortir le grand jeu...”
Si Pierre Vercruysse a des raisons d'y croire, ce n'est pas franchement le cas de Vincent Lacroix, le mentor de Dream Darling. “Je vais demander à Gabriele Gelormini de courir petits bras et de viser la cinquième place. Sait-on jamais, il peut y avoir des “morts” parmi les favoris...”
Journaliste et amateur
Truls Perdersen est l'un des membres les plus érudits de la profession, connu de Lexington à Vincennes en passant par Oslo et Rome. Avec sa compagne Nora Hanssen, chiropracteur, il a sous sa responsabilité Born In The U.S.A, un champion en herbe. Vainqueur avec désinvolture de l'une des deux éliminatoires de Solvalla, le fils de Muscle Hill a le profil d'un lauréat, même si on insiste sur le fait que cheval évoluera ferré.
Les tenants du titre
Timo Nurmos, l'entraîneur, et Jorma Kontio, le driver, ont apprivoisé la pression des grands rendez-vous depuis longtemps. Lauréat l'an passé avec Readly Express, le duo ne présente pas un élément de ce format cette année, mais Global Trustworthy a des moyens, venant de se qualifier au terme d'un parcours épouvantable, tout en étant ferré. Pieds nus, il peut mettre tout le monde d'accord.
Aux rangs des autres possibilités, citons Gareth Boko, ayant besoin d'un parcours sur mesure, Makethemark, bon finisseur et surtout l'excellent Monark Newmen, ayant contre lui toutefois une position (
indélicate derrière l'autostart, et, pourquoi pas, Cokstile, s'il a récupéré de ses efforts dans le Derby Norvégien et les éliminatoires de Solvalla.
Mais avec la présence de Global Trustworthy, Gareth Boko, Monark Newmen, entre autres, “Du Gamla, du Fria”, le chant patriotique suédois pourrait être aussi entendu samedi en fin de soirée à Solvalla. Rien n'est joué dans cette édition boudée par les ténors scandinaves, italiens et français. Le Grand Prix de l'U.E.T. ne fait plus recette dans le schéma présent (attendons 2019 où l'on pourra supplémenter).
Et pour couronner le tout cette année, pour qui, pourquoi, les visiteurs “français” ont disputé la batterie qualificative le vendredi au lieu du mardi précédent.
Pierre Vercruysse, l'entraîneur de Drôle de Jet, revient sur ce fait : “Lorsque j'ai gagné avec Tipouf, on a couru les éliminatoires et la finale à trois jours d'intervalle. Mais c'était au siècle dernier ! (Rires). Là, deux jours de récupération en plus n'auraient pas été un luxe. D'ailleurs, nous ne sommes que deux des quatre qualifiés français à effectuer le voyage (Dawana et Dalixoria sont restées en France). De mon côté, j'ai attendu de savoir si le cheval avait récupéré. Je n'avais pas de doute car nous avons gagné sans vraiment souffrir. Maintenant, j'ai visionné les courses de mes adversaires. Il va falloir sortir le grand jeu...”
Si Pierre Vercruysse a des raisons d'y croire, ce n'est pas franchement le cas de Vincent Lacroix, le mentor de Dream Darling. “Je vais demander à Gabriele Gelormini de courir petits bras et de viser la cinquième place. Sait-on jamais, il peut y avoir des “morts” parmi les favoris...”
Journaliste et amateur
Truls Perdersen est l'un des membres les plus érudits de la profession, connu de Lexington à Vincennes en passant par Oslo et Rome. Avec sa compagne Nora Hanssen, chiropracteur, il a sous sa responsabilité Born In The U.S.A, un champion en herbe. Vainqueur avec désinvolture de l'une des deux éliminatoires de Solvalla, le fils de Muscle Hill a le profil d'un lauréat, même si on insiste sur le fait que cheval évoluera ferré.
Les tenants du titre
Timo Nurmos, l'entraîneur, et Jorma Kontio, le driver, ont apprivoisé la pression des grands rendez-vous depuis longtemps. Lauréat l'an passé avec Readly Express, le duo ne présente pas un élément de ce format cette année, mais Global Trustworthy a des moyens, venant de se qualifier au terme d'un parcours épouvantable, tout en étant ferré. Pieds nus, il peut mettre tout le monde d'accord.
Aux rangs des autres possibilités, citons Gareth Boko, ayant besoin d'un parcours sur mesure, Makethemark, bon finisseur et surtout l'excellent Monark Newmen, ayant contre lui toutefois une position (
indélicate derrière l'autostart, et, pourquoi pas, Cokstile, s'il a récupéré de ses efforts dans le Derby Norvégien et les éliminatoires de Solvalla.