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Tout d’abord, j’adresse au public, passionnés de courses et turfistes, mes meilleurs vœux pour 2018. Comme vous le savez, les courses représentent à la fois un sport et un spectacle magnifique. En ce sens, mon souhait pour cette nouvelle année est que le public revienne en nombre sur les champs de courses. Les courses et les paris hippiques forment un super “produit”. En 2017, les mises hippiques ont enregistré une hausse de 2 %. C’est plutôt bien. À l’avenir, il faudrait savoir vendre davantage ce “produit” et l’améliorer pour faire venir les gens sur les hippodromes. En matière de fréquentation, les hippodromes parisiens souffrent par rapport à ceux de province. Je souhaite vraiment que les gens prennent du plaisir à venir aux courses. Sur le plan personnel, 2017 a été une grosse année pour mon écurie (N.D.L.R : 87 victoires et 2.164.460 € de gains). Ce n’est pas le meilleur “cru” de ma carrière, car je n’ai pas de champions, comme lors de l’époque de Tiégo d’Etang, Sévérino ou Paris Haufor. J’ai Afghan Barbés, mais il n’est pas encore de la valeur de ces chevaux-là. De mon côté, je ne cherche pas à battre mon record de victoires sur une saison ou un meeting d’hiver. Tout simplement, ma volonté est que l’écurie continue à tourner. Cela dit, j’aimerais accomplir, à l’avenir, ce que je n’ai pas réussi à ce jour, c’est-à-dire remporter le “Cornulier”. Mes pensionnaires ont terminé à cinq reprises à la deuxième place de ce groupe I (Tiégo d’Etang en 2015 et 2014, Alpha Barbés en 1994, Vivier de Montfort en 1992 et Quatrième Tête en 1990). Je me dis qu’un jour, on va bien finir par passer le poteau en tête (rires).
