pronoturf-Elodie et Phil 59

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
pronoturf-Elodie et Phil 59

Au Pays du Trot , Pronos sur toutes les courses au trot .

ELODIE ET PHIL59 VOUS SOUHAITENT LA BIENVENUE

Avril 2024

LunMarMerJeuVenSamDim
1234567
891011121314
15161718192021
22232425262728
2930     

Calendrier Calendrier

hippodrome de vincennes

hippodrome d'enghien

hippo auteuil-longchamp

hippodrome saint cloud

hippodrome maisons laffitte

hippodrome de caen

hippodrome de vichy

Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

    PRESSION ACCRUE SUR LA FILIÈRE HIPPIQUE

    elodie
    elodie


    Messages : 14581
    Date d'inscription : 08/05/2011
    Age : 76
    Localisation : Dans le 08 - et c'est très joli ! oui ! oui !

    PRESSION ACCRUE SUR LA FILIÈRE HIPPIQUE Empty PRESSION ACCRUE SUR LA FILIÈRE HIPPIQUE

    Message  elodie Mar 6 Fév - 19:35


    Alors que la “privatisation partielle” de la Française des Jeux est à l’étude du côté du gouvernement, l'État vient de valider deux décisions qui vont affaiblir, par contrecoup, un peu plus l'attractivité des paris hippiques…

    En bout de chaîne, le résultat net redistribué par le PMU à la filière hippique. Il sera impacté par deux récentes mesures validées par l'État. La première concerne la hausse du Taux de Retour Joueurs consentie à la Française des Jeux dans son réseau en dur pour les paris sportifs (voir l'arrêté du 29 décembre 2017). En cette année de Coupe du Monde de football, le TRJ remonte donc de 75,5 % à 76 %. Or, redonner plus de “pouvoir de jeu” pour le joueur, c'est l'inciter à parier plus et lui permettre aussi de toucher plus. Second point, d'ici 2019, la redevance dans les points de vente FDJ va passer de 5,2 à 5,5 %, contre 2 % au PMU. Un sacré écart !

    L'équilibre entre les deux monopoles est de plus en plus malmené. Si par son action dans la rue, le monde des courses a fait reculer l'État l'an passé à propos des paris en direct sur le sport, on assiste bien à une nouvelle “offensive”. Dans ce contexte d'éventuelle privatisation de la FDJ (qui pèse 15 milliards d'euros), l'heure serait-elle venue de présenter le monopole dans sa robe de mariée ? Interpellé sur ce sujet, le directeur délégué général du PMU, Alain Resplandy-Bernard, indique : “Chaque année, près de 600 de nos points de vente ferment. L'équilibre économique du secteur est fragile, tout soutien est donc positif pour ce réseau qui constitue 87 % de notre chiffre d'affaires. Cependant, le nouveau dispositif de rémunération mis en place par la FDJ constitue une véritable concurrence contre laquelle nous luttons à armes inégales. Si nous procédions à une hausse équivalente, ce serait plus de 20 millions d'euros de revenus que nous ne verserions pas à la filière hippique. Ce serait lui faire mettre un genou à terre et menacer ses 80.000 emplois directs. L'État doit veiller dans ses décisions à l'équilibre des filières comme le prévoit la loi de 2010. Mais c'est aussi à la filière hippique de proposer à l'État un partenariat de réformes qui accélère nos efforts de retour à une croissance rentable.” Est-on à la veille de décisions allant, aussi, dans le sens du PMU ? Car pour conserver l’attractivité du pari hippique, l'opérateur historique n'aura d'autres choix que de redonner du “pouvoir de jeu” aux turfistes, voire même mieux récompenser les titulaires d'une licence PMU pour qu’ils continuent de “vendre” des paris sur les courses à leurs clients. Il paraît difficile, voire impossible, cette fois-ci de ne pas bouger les lignes en matière de politique des jeux, comme l’appelle de ses vœux le président du Trot, Dominique de Bellaigue. Toute une filière a désormais les yeux tournés vers Bercy.

      La date/heure actuelle est Sam 27 Avr - 7:32