Accueil
Colonel Bond, deuxième de l'étape marseillaise, il y a quinze jours, a confirmé mercredi, à La Soie, en s'imposant au sprint, aux dépens de Cavalleria, qui semblait pourtant avoir fait le plus difficile.
Coup de théâtre au départ de cette troisième étape du Grand National du Trot, le grand favori, Blé du Gers, s'élance à la faute et, malgré tous les efforts de son partenaire, Alexandre Abrivard, il ne peut pas être remis, étant disqualifié. “Il m'a fait la faute sans que je ne puisse trouver d'explications”, analyse son driver.”
Très vite, Colonel Bond imprime son train. Au deuxième passage devant les tribunes, Cavalleria vient à sa hauteur et le relaie. Tous les deux vont assurer le spectacle jusqu'au bout. Cavalleria est dominée de haute lutte tout à la fin. Un beau jumelé Ensch, père et fils, et la plus belle de Colonel Bond, qui se serait sans aucun doute déjà imposé à Marseille, sans la présence d'un certain Cleangame !
Cavalleria, très chuchotée, échoue d'un rien. “Elle n'était déferrée que des postérieurs et je n'ai pas pu la lâcher pour finir, explique Nicolas Ensch, son partenaire. Cela lui coûte la gagne.”
Colonel Bond confirme sa grande forme et son talent sous la main de Pierre Vercruysse, qui le connaît par cœur. “On ne compte pas sur la défaillance des autres pour gagner, analyse Pierre Vercruysse. Il avait été préparé pour cette épreuve et on avait déjà gagné sur cet hippodrome. Le profil de la piste lyonnaise est très particulier. Il faut un excellent droitier afin de pouvoir bien négocier le tournant des tribunes, sans perdre de temps. Aujourd'hui, il n'y avait pas Cleangame, mais Blé du Gers. Même aux vingt-cinq mètres, s'il était parti, cela n'aurait pas été une partie de plaisir. Nicolas n'a rien lâché dans la ligne droite et, s'il avait pu nous battre, il l'aurait fait.”
Balbir, qui n'avait jamais connu d'autre driver que son entraîneur Mickaël Cormy, était associé à un professionnel de très grande expérience, Pierre Callier. Longtemps derrière, Balbir se rapproche dans le dernier kilomètre et fait illusion pour la troisième place, mais coince un peu pour finir. “J'ai été obligé de passer des chevaux sur leurs fins, explique-t-il. J'aurais préféré que ce soit un bon cheval qui me ramène. Là, j'ai fait le travail seul. Je trouve qu'il court bien car, en tête, l'opposition était de qualité.”
Africain et surtout Avrik de Guez, la belle note, lui portent l'estocade dans les deux cents derniers mètres. “Ses derniers classements ne jouaient pas en sa faveur, explique Matthieu Abrivard, au sujet d'Africain. L'engagement était bon. On a eu un bon parcours, côte corde, avec du rythme. Le fait de retrouver une piste en bon état, bien souple, et de changer d'environnement lui ont été bénéfiques.”
Coup de théâtre au départ de cette troisième étape du Grand National du Trot, le grand favori, Blé du Gers, s'élance à la faute et, malgré tous les efforts de son partenaire, Alexandre Abrivard, il ne peut pas être remis, étant disqualifié. “Il m'a fait la faute sans que je ne puisse trouver d'explications”, analyse son driver.”
Très vite, Colonel Bond imprime son train. Au deuxième passage devant les tribunes, Cavalleria vient à sa hauteur et le relaie. Tous les deux vont assurer le spectacle jusqu'au bout. Cavalleria est dominée de haute lutte tout à la fin. Un beau jumelé Ensch, père et fils, et la plus belle de Colonel Bond, qui se serait sans aucun doute déjà imposé à Marseille, sans la présence d'un certain Cleangame !
Cavalleria, très chuchotée, échoue d'un rien. “Elle n'était déferrée que des postérieurs et je n'ai pas pu la lâcher pour finir, explique Nicolas Ensch, son partenaire. Cela lui coûte la gagne.”
Colonel Bond confirme sa grande forme et son talent sous la main de Pierre Vercruysse, qui le connaît par cœur. “On ne compte pas sur la défaillance des autres pour gagner, analyse Pierre Vercruysse. Il avait été préparé pour cette épreuve et on avait déjà gagné sur cet hippodrome. Le profil de la piste lyonnaise est très particulier. Il faut un excellent droitier afin de pouvoir bien négocier le tournant des tribunes, sans perdre de temps. Aujourd'hui, il n'y avait pas Cleangame, mais Blé du Gers. Même aux vingt-cinq mètres, s'il était parti, cela n'aurait pas été une partie de plaisir. Nicolas n'a rien lâché dans la ligne droite et, s'il avait pu nous battre, il l'aurait fait.”
Balbir, qui n'avait jamais connu d'autre driver que son entraîneur Mickaël Cormy, était associé à un professionnel de très grande expérience, Pierre Callier. Longtemps derrière, Balbir se rapproche dans le dernier kilomètre et fait illusion pour la troisième place, mais coince un peu pour finir. “J'ai été obligé de passer des chevaux sur leurs fins, explique-t-il. J'aurais préféré que ce soit un bon cheval qui me ramène. Là, j'ai fait le travail seul. Je trouve qu'il court bien car, en tête, l'opposition était de qualité.”
Africain et surtout Avrik de Guez, la belle note, lui portent l'estocade dans les deux cents derniers mètres. “Ses derniers classements ne jouaient pas en sa faveur, explique Matthieu Abrivard, au sujet d'Africain. L'engagement était bon. On a eu un bon parcours, côte corde, avec du rythme. Le fait de retrouver une piste en bon état, bien souple, et de changer d'environnement lui ont été bénéfiques.”
