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Il y a quatre ans, dans le Critérium Continental, Tumble Dust (photo), drivé par Björn Goop, offrait la victoire à Tomas Malmqvist. Dimanche, il sera triplement représenté avec Calle Crown, Flying Fortuna et Ethien du Vivier.
En 2014, encore inconnu en France, l'entraîneur suédois de 50 ans avait fait sensation en remportant le Critérium Continental avec Tumble Dust alors que son autre pensionnaire, Backfire, se classait troisième. Quatre ans plus tard, il présente trois partants dans ce groupe I qualificatif au Prix d'Amérique.
• En 2014, vous étiez un inconnu en France... Depuis ?
Le succès de Tumble Dust dans le Critérium Continental a permis à l'écurie de se développer. Même s'il n'a été qu'un simple figurant dans le Prix d'Amérique, un mois plus tard, ce fut la meilleure des publicités en Suède. Des nouveaux propriétaires sont arrivés, les médias ont parlé de nous en bien...
• On ne vous qualifie plus comme un entraîneur de jeunes ?
Non. Alex Tröjborg a 6 ans et a gagné plusieurs courses en France (rires). Quand tu débutes, que ce soit en France ou dans mon pays, sans argent, tu fais avec le tout-venant, avec des chevaux sans origines. Tu ne fais pas de plan de carrière avec eux : c'est la guerre permanente pour ne pas mettre le banquier en colère. Aujourd'hui, nous sommes dans un mode plus calme ; on évolue dans la sérénité.
• Vous présenterez trois chevaux, dimanche, dans cette épreuve qualificative au Prix d'Amérique...
Calle Crown est notre meilleure chance. Il n'a pas démérité ces derniers temps, tout en n'étant pas encore à 100 %. Maintenant, pas d'excuses, il ne peut être mieux. Avant le coup, disons qu'il a plus de chances de gagner que Tumble Dust, mais ne rêvons pas. Je signe pour une place dans les trois premiers. Flying Fortuna profitera de cette course pour l'avenir. Le français Ethien du Vivier travaille très bien : il n'a rien à perdre, son driver n'aura aucune pression.
• Ethien du Vivier, justement... Vous aimez les trotteurs français, non ?
Disons, avant tout, que j'apprécie énormément le système des courses françaises. Depuis plusieurs années, j'achète aux ventes de yearlings, pas le premier choix, certes... J'insiste chaque saison, même si je sais qu'il y a vraiment de tout dans l'élevage français, d'où parfois des surprises à coût peu élevé.
• Lesquels d'entre eux peuvent se distinguer au cours du meeting ?
Crack Atout vient de gagner à Nantes. Il reste délicat à partir. Feeling Way vaut beaucoup mieux que ce qu'il a montré : il créera la surprise, un jour. Dans la seconde partie du meeting, je présenterai Early Pactol. Il a appris son métier en Suède. Je l'aime bien.
• Vous entraînez dans le sud de la Suède, n’est-ce pas ?
Oui, à Jägersro, d'où je peux me rendre facilement à Copenhague. Il y a un aéroport et un hippodrome. Nous avons soixante-dix chevaux à l'entraînement.
• Pensez-vous vous installer en France ?
Ce n'est pas une impossibilité, mais ce n'est pas la priorité du moment. Cet hiver, je suis chez la famille Brohier, à Grosbois. Marie Norberg, la compagne de Didier, est suédoise. C'est vraiment un plus pour nous.
• Un souhait ?
Gagner dimanche et courir de nouveau un Prix d'Amérique.
En 2014, encore inconnu en France, l'entraîneur suédois de 50 ans avait fait sensation en remportant le Critérium Continental avec Tumble Dust alors que son autre pensionnaire, Backfire, se classait troisième. Quatre ans plus tard, il présente trois partants dans ce groupe I qualificatif au Prix d'Amérique.
• En 2014, vous étiez un inconnu en France... Depuis ?
Le succès de Tumble Dust dans le Critérium Continental a permis à l'écurie de se développer. Même s'il n'a été qu'un simple figurant dans le Prix d'Amérique, un mois plus tard, ce fut la meilleure des publicités en Suède. Des nouveaux propriétaires sont arrivés, les médias ont parlé de nous en bien...
• On ne vous qualifie plus comme un entraîneur de jeunes ?
Non. Alex Tröjborg a 6 ans et a gagné plusieurs courses en France (rires). Quand tu débutes, que ce soit en France ou dans mon pays, sans argent, tu fais avec le tout-venant, avec des chevaux sans origines. Tu ne fais pas de plan de carrière avec eux : c'est la guerre permanente pour ne pas mettre le banquier en colère. Aujourd'hui, nous sommes dans un mode plus calme ; on évolue dans la sérénité.
• Vous présenterez trois chevaux, dimanche, dans cette épreuve qualificative au Prix d'Amérique...
Calle Crown est notre meilleure chance. Il n'a pas démérité ces derniers temps, tout en n'étant pas encore à 100 %. Maintenant, pas d'excuses, il ne peut être mieux. Avant le coup, disons qu'il a plus de chances de gagner que Tumble Dust, mais ne rêvons pas. Je signe pour une place dans les trois premiers. Flying Fortuna profitera de cette course pour l'avenir. Le français Ethien du Vivier travaille très bien : il n'a rien à perdre, son driver n'aura aucune pression.
• Ethien du Vivier, justement... Vous aimez les trotteurs français, non ?
Disons, avant tout, que j'apprécie énormément le système des courses françaises. Depuis plusieurs années, j'achète aux ventes de yearlings, pas le premier choix, certes... J'insiste chaque saison, même si je sais qu'il y a vraiment de tout dans l'élevage français, d'où parfois des surprises à coût peu élevé.
• Lesquels d'entre eux peuvent se distinguer au cours du meeting ?
Crack Atout vient de gagner à Nantes. Il reste délicat à partir. Feeling Way vaut beaucoup mieux que ce qu'il a montré : il créera la surprise, un jour. Dans la seconde partie du meeting, je présenterai Early Pactol. Il a appris son métier en Suède. Je l'aime bien.
• Vous entraînez dans le sud de la Suède, n’est-ce pas ?
Oui, à Jägersro, d'où je peux me rendre facilement à Copenhague. Il y a un aéroport et un hippodrome. Nous avons soixante-dix chevaux à l'entraînement.
• Pensez-vous vous installer en France ?
Ce n'est pas une impossibilité, mais ce n'est pas la priorité du moment. Cet hiver, je suis chez la famille Brohier, à Grosbois. Marie Norberg, la compagne de Didier, est suédoise. C'est vraiment un plus pour nous.
• Un souhait ?
Gagner dimanche et courir de nouveau un Prix d'Amérique.
