pronoturf-Elodie et Phil 59

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    Jérémy Van Eeckhaute, interview, Baron du Bourg, GNT- 1/12/19

    elodie
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    Jérémy Van Eeckhaute,  interview,  Baron du Bourg,  GNT- 1/12/19 Empty Jérémy Van Eeckhaute, interview, Baron du Bourg, GNT- 1/12/19

    Message  elodie Mer 27 Nov - 12:43

    Amateur à ses débuts, Jérémy Van Eeckhaute est passé professionnel en 2007. Lauréat de l'étape du GNT à Lyon-Parilly en 2017, au sulky de Best Buissonay, entraîné par son père, Joël, il a réédité dans celle de Cherbourg cette année, avec la triple casquette, propriétaire, entraîneur et driver, grâce à Baron du Bourg. Dimanche à Vincennes, il sera au départ de la Finale du GNT avec ce fils de Lilium Madrik, quatrième au classement général. Nous avons rencontré ce jeune professionnel toujours aussi affable avec ses pairs.

    • Jérémy. Dimanche, c'est le grand jour avec “Baron”...


    C'est ma deuxième Finale du GNT, après celle avec Best Buissonay en 2017. Mon cheval a réalisé un bon tournoi et mérite sa place. Maintenant, ce sera la course la plus dure de toutes les étapes du GNT, avec la présence de tous les “Bazire”.



    • Vous en avez gagné une belle en Normandie...


    Un super moment ! Nous l'avions préparé un peu pour cette étape de Cherbourg, dans laquelle il trouvait des bonnes conditions. Aussi, il avait pu bénéficier d'un bon parcours. On aurait pu faire presque aussi bien à Mauquenchy, en terminant deuxième si nous n'avions pas tapé dans la roue de Bachar. Les ambitions seront cette fois naturellement bien plus limitées. Le top serait de revenir aux balances avec l'armada Bazire et Elvis Madrik, annoncé “D4”. Si nous sommes quatrième ou cinquième, nous serons très contents.



    • Sinon, comment ça se passe avec votre père, Joël, entraîneur lui aussi ?


    Nous avons deux structures différentes, chacun notre entreprise, mais nous travaillons ensemble. Lui gère à Émanville dans l'Eure et moi Grosbois. Nous faisons un roulement, car nous ne voulons pas que les chevaux restent toujours au centre parisien. L'établissement à la campagne était sur le point d'être vendu, mais cela ne s'est pas fait. Le but était que mon père aille faire les meetings de Cagnes-sur-Mer, avec trois ou quatre chevaux.  Nous ferons cela dans le futur. Je m'organiserai alors différemment. Déjà, nous travaillons avec Olivier Tirard, qui débourre tous les poulains et nous avons peu de poulinières, une ou deux seulement qui sont chez mon oncle. Nous avons réduit de ce côté-là. Cela coûte cher quand tu ne fais pas l'élevage chez toi. Il est plus facile d'aller aux ventes et de choisir un jeune. Tu n'as pas tous les aléas de l'élevage. Sinon, nous louons des chevaux.



    • De combien de chevaux est constitué votre effectif à Grosbois ?


    Cela varie entre douze et dix-huit chevaux selon les périodes de l'année. J'y suis depuis six ans. Je ne me voyais pas y rester tout le temps mais ma compagne, Élise (Mary), a une très bonne place au PMU à Paris. Et compte tenu de l'évolution du monde des courses, cela fait trop peur d'investir dans un établissement. Si un jour, cela ne va pas, j'ai l'assurance d'avoir juste les clefs de Grosbois à rendre.



    • Actuellement la réussite est au rendez-vous. C'est super. Vous avez commencé en tant qu'amateur...


    L'écart entre les amateurs et les professionnels est énorme. Je suis passé chez les pros en 2007, après avoir gagné trente-cinq courses, trente-six même, la dernière avec Lazio du Bourg, qui allait courir le Prix d'Amérique quelques semaines plus tard, ayant été la plus belle. Ce n'était pas évident. La moindre erreur, tu la paies cash en pros. Professionnellement, 2019 est ma meilleure année. J'ai dû gagner une quinzaine de courses en tant que driver et les deux écuries rassemblées comptent presque une trentaine de victoires avec à peine vingt-cinq chevaux à courir. Nous avons fait une superbe année avec notamment la victoire dans le GNT à Cherbourg. J'ai aimé le coup de deux à Marseille-Borély grâce à Filou du Berger et Chocolat du Bourg.



    • Un cheval de chaque maison... On parlait du passage d'amateur à professionnel mais entraîneur, vous l'êtes depuis une dizaine d'années.


    J'adore la compétition, aller aux courses pour driver, mais ce que je préfère dans le métier, c'est le travail du matin, la mise au point. Mon père m'a transmis cela et j'essaie de le faire dans la même optique que lui, avec des chevaux bien présentés et du matériel propre. Il vient du monde de galop. Et puis, mon père a entraîné pas mal de champions comme Tadzio de la Motte, Plenty Pocket, Grace Ducal, Lazio du Bourg et Athos des Elfes. Il y a eu aussi Nolaila, Ivoire du Moulin et toujours un bon cheval pour pousser l'autre.



    • Au départ, étiez-vous destiné à faire ce métier ?


    J'étais plus parti pour être journaliste hippique. Je suis un véritable passionné et je suis encore tout : trot, plat et obstacle. J'aurais pu aussi travailler dans la police, dans un service comme la BAC. Au niveau études, je suis allé jusqu'au bac. Ensuite, je n'ai fait qu'une journée de fac. Ça ne me plaisait pas. Après, avec mes courses en amateur, je n'avais qu'une envie, faire ce métier.



    • Vous êtes en plein dedans et le meeting bat son plein. Quelles sont vos meilleures cartouches à venir ?


    Mon père a préparé, Filou du Berger pour la Finale des 4 ans dimanche. Il va être dans le coup, mais Fifty Black s'annonce dur à battre. Avant cela, Flore Buissonay, c'est pas mal vendredi. Lundi, Fée de Boisney fait face à son objectif de l'hiver. Mercredi, Grognard du Bourg détient une bonne chance au trot monté.



    • Un message à faire passer.
    ..

    Professionnellement, j'ai vécu ma meilleure saison mais à côté de ça, nous n'avons pas été épargnés par les coups durs. J'ai perdu ma grand-mère. Mon beau-père, Jean-Pierre Mary, a été victime d'un AVC sur l'hippodrome de La Roche-sur-Yon en juin et il s'en est miraculeusement sorti, mais il est toujours dans un centre à Granville. La vente du haras de mon père, qui en plus s'est cassé l'épaule il y a deux mois, a été annulée. Et Mathieu Leballeur, un ami avec lequel j'étais associé sur des chevaux, est malheureusement parti. Il venait tous les ans pour la Finale du GNT. Dimanche, j'aurai une grande pensée pour lui.

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