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La santé des athlètes, chevaux comme jockeys, est une question omniprésente au niveau des sociétés-mères. Et en matière de protection du visage, voire plus, le protège-dents semble jouer un rôle capital. Explications.
Les amateurs de sport ont beaucoup plus l’habitude de voir les boxeurs ou les rugbymen le porter. Lui ? C’est le protège-dents. Or, on se rend compte que cet élément est en train de faire son petit bonhomme de chemin dans les pelotons (surtout en obstacle), car mieux vaut prévenir que guérir. Une mauvaise chute, un coup de tête de son partenaire à quatre jambes et les conséquences peuvent être douloureuses, esthétiques ou plus graves. Fracture de la dentition bien sûr, de la mâchoire, de la face, voire plus, comme l’explique Benoît Le Masson, médecin conseil de France Galop, en charge du bien-être et de la sécurité des jockeys. "Au-delà des aspects que vous soulignez, le protège-dents permettrait également d’enregistrer une diminution des commotions cérébrales en réduisant l’impact des chocs au niveau du cerveau. D’ailleurs, à l’automne 2020 va se tenir à Paris une Conférence internationale de consensus sur les commotions cérébrales où il y aura peut-être une publication sur ce thème. Des études ont été faites auprès des joueurs de football américain là-dessus. On sensibilise nos jockeys, mais on ne rend pas pour l’instant obligatoire le protège-dents bien qu’une bonne quinzaine de jockeys d’obstacle en soient munis désormais. Deux fois par an, nous nous réunissons avec nos collègues anglais et irlandais afin de réfléchir sur les équipements de protection et il est vrai que c’est un sujet, d’autant plus si la science parvient à démontrer qu’il y a bien une corrélation entre le port du protège-dents et une baisse du nombre de commotions cérébrales."
Qu’en pense-t-on dans le vestiaire ?
Jonathan Plouganou a lui-même testé le protège-dents : "Tout ce qui a trait à la sécurité des jockeys est bon à prendre. Je trouve qu’il est intéressant qu’on nous propose ainsi de nouvelles mesures ou de nouveaux équipements. Mais d’ici à ce qu’on nous l’impose… Je parle en connaissance de cause, puisque j’ai testé le protège-dents à cheval, mais cela ne m’a pas convenu ; c’était trop gênant. Ce sujet est intéressant et cette nouveauté proposée est une bonne chose, mais pas si on nous l’impose." Agent de jockeys et ancien jockey, Benoît Gicquel confirme l’importance grandissante de l’élément de sécurité : "Des jockeys comme Félix de Giles, James Reveley et Kevin Nabet ont adopté le protège-dents. Il permet en particulier de réduire les traumatismes et c’est donc une bonne chose. À titre personnel, j’ai déjà utilisé un protège-dent, mais pas dans le cadre de mon activité de jockey ; j’en utilisais un à la boxe et, pour ma part, il ne m’a pas dérangé et j’ai trouvé qu’on s’y habitué assez facilement."
Les amateurs de sport ont beaucoup plus l’habitude de voir les boxeurs ou les rugbymen le porter. Lui ? C’est le protège-dents. Or, on se rend compte que cet élément est en train de faire son petit bonhomme de chemin dans les pelotons (surtout en obstacle), car mieux vaut prévenir que guérir. Une mauvaise chute, un coup de tête de son partenaire à quatre jambes et les conséquences peuvent être douloureuses, esthétiques ou plus graves. Fracture de la dentition bien sûr, de la mâchoire, de la face, voire plus, comme l’explique Benoît Le Masson, médecin conseil de France Galop, en charge du bien-être et de la sécurité des jockeys. "Au-delà des aspects que vous soulignez, le protège-dents permettrait également d’enregistrer une diminution des commotions cérébrales en réduisant l’impact des chocs au niveau du cerveau. D’ailleurs, à l’automne 2020 va se tenir à Paris une Conférence internationale de consensus sur les commotions cérébrales où il y aura peut-être une publication sur ce thème. Des études ont été faites auprès des joueurs de football américain là-dessus. On sensibilise nos jockeys, mais on ne rend pas pour l’instant obligatoire le protège-dents bien qu’une bonne quinzaine de jockeys d’obstacle en soient munis désormais. Deux fois par an, nous nous réunissons avec nos collègues anglais et irlandais afin de réfléchir sur les équipements de protection et il est vrai que c’est un sujet, d’autant plus si la science parvient à démontrer qu’il y a bien une corrélation entre le port du protège-dents et une baisse du nombre de commotions cérébrales."
Qu’en pense-t-on dans le vestiaire ?
Jonathan Plouganou a lui-même testé le protège-dents : "Tout ce qui a trait à la sécurité des jockeys est bon à prendre. Je trouve qu’il est intéressant qu’on nous propose ainsi de nouvelles mesures ou de nouveaux équipements. Mais d’ici à ce qu’on nous l’impose… Je parle en connaissance de cause, puisque j’ai testé le protège-dents à cheval, mais cela ne m’a pas convenu ; c’était trop gênant. Ce sujet est intéressant et cette nouveauté proposée est une bonne chose, mais pas si on nous l’impose." Agent de jockeys et ancien jockey, Benoît Gicquel confirme l’importance grandissante de l’élément de sécurité : "Des jockeys comme Félix de Giles, James Reveley et Kevin Nabet ont adopté le protège-dents. Il permet en particulier de réduire les traumatismes et c’est donc une bonne chose. À titre personnel, j’ai déjà utilisé un protège-dent, mais pas dans le cadre de mon activité de jockey ; j’en utilisais un à la boxe et, pour ma part, il ne m’a pas dérangé et j’ai trouvé qu’on s’y habitué assez facilement."
