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Victime d’une lourde chute, le 25 août dernier à Séoul, qui lui a valu une fracture de l’omoplate gauche, Johan Victoire revient sur cet accident, sa convalescence et ses objectifs de fin d’année.
• Johan, un mois après votre lourde chute, comment allez-vous ?
De mieux en mieux. Je suis sur le chemin de la guérison. Les derniers examens sont rassurants. Et je mets tout en œuvre pour améliorer et raccourcir ma convalescence. Je reçois des soins intensifs deux à trois fois par semaine qui permettent de mieux réoxygéner mes muscles et mes os. Cela porte ses fruits puisque je devrais être remis sur pied plus tôt que prévu. Probablement mi-octobre. Malgré tout, j’avoue que les journées sont parfois longues. Psychologiquement, c’est dur et frustrant de voir gagner les chevaux que je monte habituellement. Mais il faut voir le bon côté des choses. Je profite mieux de ma famille. Nous passons de bons week-ends ensemble. On visite Séoul, ce qui serait impossible en temps normal, puisque les courses en Corée se déroulent le samedi et le dimanche. Mon objectif maintenant est de revenir au top le plus rapidement possible et de finir l’année en trombe. Sachant que deux des plus gros groupes I de Corée ont lieu au mois de décembre.
• Quels souvenirs gardez-vous de cette chute ?
Tout a été très vite. Un concurrent devant moi a changé brusquement de trajectoire et mon cheval a galopé dans les postérieurs de ce dernier. La chute était inévitable. Une fois à terre, un autre cheval m’a marché dessus. Sur le moment, j’étais dans les vapes. J’ai perdu connaissance à deux ou trois reprises dans l’ambulance. Le verdict est tombé quelques heures plus tard : fracture de l’omoplate gauche et déchirure des ligaments de l’épaule. Le pronostic initial des médecins faisait état de trois mois d’arrêt. Un véritable coup de massue puisque je devais monter quelques jours plus tard Dolkong, le favori de la Korea Cup (Gr. I). La première semaine qui a suivi mon accident a été très dure, physiquement bien sûr, mais surtout mentalement. Je n’avais plus monté un favori dans un groupe I depuis longtemps, et quand l’occasion se présente enfin, cette chute terrible… On a l’impression d’avoir la poisse, que le sort s’abat sur vous. La Korea Cup est l’une des courses les plus prestigieuses du pays. C’est un peu notre Prix de l’Arc de Triomphe. EtDolkong est la star locale. Alors, je vous laisse imaginer ma déception.
• Justement, les courses en Corée semblent en plein essor. Comment l’expliquez-vous ?
Effectivement, les courses en Corée sont en plein boum. Chaque année, elles attirent de plus en plus de monde. Le public se déplace en nombre sur l’hippodrome. Pour preuve, 50.000 personnes ont assisté à la Korea Cup. Le niveau des courses locales ne cesse de s’améliorer. Nos meilleurs chevaux sont maintenant invités à l’étranger. À Dubaï, oùDolkong s’est imposé l’hiver dernier, mais aussi à Singapour, et pour la première fois peut-être aux États-Unis. Grâce aux efforts de la Korea Racing Authority, l’équivalent de France Galop, nos courses s’ouvrent sur le monde, par le biais notamment des réseaux sociaux. Et pour nous, jockeys expatriés, c’est un plaisir de travailler en Corée. Les conditions de travail y sont excellentes.
• Johan, un mois après votre lourde chute, comment allez-vous ?
De mieux en mieux. Je suis sur le chemin de la guérison. Les derniers examens sont rassurants. Et je mets tout en œuvre pour améliorer et raccourcir ma convalescence. Je reçois des soins intensifs deux à trois fois par semaine qui permettent de mieux réoxygéner mes muscles et mes os. Cela porte ses fruits puisque je devrais être remis sur pied plus tôt que prévu. Probablement mi-octobre. Malgré tout, j’avoue que les journées sont parfois longues. Psychologiquement, c’est dur et frustrant de voir gagner les chevaux que je monte habituellement. Mais il faut voir le bon côté des choses. Je profite mieux de ma famille. Nous passons de bons week-ends ensemble. On visite Séoul, ce qui serait impossible en temps normal, puisque les courses en Corée se déroulent le samedi et le dimanche. Mon objectif maintenant est de revenir au top le plus rapidement possible et de finir l’année en trombe. Sachant que deux des plus gros groupes I de Corée ont lieu au mois de décembre.
• Quels souvenirs gardez-vous de cette chute ?
Tout a été très vite. Un concurrent devant moi a changé brusquement de trajectoire et mon cheval a galopé dans les postérieurs de ce dernier. La chute était inévitable. Une fois à terre, un autre cheval m’a marché dessus. Sur le moment, j’étais dans les vapes. J’ai perdu connaissance à deux ou trois reprises dans l’ambulance. Le verdict est tombé quelques heures plus tard : fracture de l’omoplate gauche et déchirure des ligaments de l’épaule. Le pronostic initial des médecins faisait état de trois mois d’arrêt. Un véritable coup de massue puisque je devais monter quelques jours plus tard Dolkong, le favori de la Korea Cup (Gr. I). La première semaine qui a suivi mon accident a été très dure, physiquement bien sûr, mais surtout mentalement. Je n’avais plus monté un favori dans un groupe I depuis longtemps, et quand l’occasion se présente enfin, cette chute terrible… On a l’impression d’avoir la poisse, que le sort s’abat sur vous. La Korea Cup est l’une des courses les plus prestigieuses du pays. C’est un peu notre Prix de l’Arc de Triomphe. EtDolkong est la star locale. Alors, je vous laisse imaginer ma déception.
• Justement, les courses en Corée semblent en plein essor. Comment l’expliquez-vous ?
Effectivement, les courses en Corée sont en plein boum. Chaque année, elles attirent de plus en plus de monde. Le public se déplace en nombre sur l’hippodrome. Pour preuve, 50.000 personnes ont assisté à la Korea Cup. Le niveau des courses locales ne cesse de s’améliorer. Nos meilleurs chevaux sont maintenant invités à l’étranger. À Dubaï, oùDolkong s’est imposé l’hiver dernier, mais aussi à Singapour, et pour la première fois peut-être aux États-Unis. Grâce aux efforts de la Korea Racing Authority, l’équivalent de France Galop, nos courses s’ouvrent sur le monde, par le biais notamment des réseaux sociaux. Et pour nous, jockeys expatriés, c’est un plaisir de travailler en Corée. Les conditions de travail y sont excellentes.
