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Deuxième en 2015 et 2016, devancé par Jean-Michel Bazire, Éric Raffin va tenter de s'imposer pour la première fois dans le challenge des drivers du Grand National du Trot. Dans le GNT des jockeys, il peut réaliser la passe de trois.
En tête, ex aequo avec David Thomain, dans le challenge des drivers du GNT, Éric Raffin va tenter de conserver l'avantage dans le championnat des jockeys. Dimanche sera une journée importante pour le pilote vendéen, qui pourrait réaliser un doublé inédit.
• Vous avez failli ne pas être au départ pour défendre votre première place des drivers dans le Grand National du Trot.
Cela a été juste ! Aymeric Thomas m'avait contacté pour driver Vanderlov. Je lui avais dit que je ne pouvais pas car je m'étais engagé avec Uniflosa Bella, avec laquelle j'avais terminé deuxième de la Clôture en 2015. Finalement, la pensionnaire de Jean-Paul Marmion a été éliminée. Du coup, Aymeric m'a resollicité, c'est sympa de sa part.
• Vous êtes ex aequo, avec David Thomain. Comment voyez-vous les choses ?
Avant le coup, on a des chances identiques. Sa partenaire Violine Mourautaise sera déferrée des quatre pieds pour la première fois. C'est le coup marrant de la course. Vanderlov, je le connais bien, mais uniquement au trot monté. En trois sorties, on a fini à chaque fois sur le podium. Il vient de faire une bonne course à Mauquenchy et lui rendre vingt-cinq mètres ne sera pas évident. Mais avec les trente points qui seront atribués au vainqueur de la Finale, d'autres drivers peuvent combler leur retard. Il faudra se battre !
• Du côté du championnat des jockeys du GNT, vous êtes en passe de le gagner pour la troisième fois consécutive. En revanche, vous ne serez pas sur le podium de l’Etrier d’Or cette année...
J’ai toujours aimé ce challenge des jockeys du GNT et il y a souvent des beaux cadeaux. Quand tu es en tête, c'est que tu as réussi une belle saison dans les grands prix de province. J'aurai Baronne de Bapre, qui sera pieds nus pour la première fois au monté et avec laquelle je viens de finir deuxième à Mauquenchy. Mes rivaux n'ont pas forcément des premières chances au papier, même s'il faudra surveiller Varum Boy.
En ce qui concerne l’Etrier d’Or, cette année, j'ai eu moins de très bons chevaux tout simplement. En ce moment, je n'ai pas ce qu'il faut pour être sur le podium. Mais dès le début d'année prochaine, je repartirai pour reprendre le titre !
