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Vainqueur d’un groupe dès l’âge de 19 ans en selle sur le fleuron familial, Les Beaufs, Julien Guillochon n’a certes plus repassé le poteau en tête d’une épreuve de ce niveau mais a réussi à se faire un prénom dans les pelotons de l’Ouest de la France. Après une année 2018 en demi-teinte, le jeune homme de 26 ans a décidé de donner une nouvelle orientation à sa carrière en changeant de cap il y a quelques mois.
Si certains auraient pu voir leurs chevilles gonfler après avoir enlevé le convoité Prix Royal-Oak à 19 ans, Julien Guillochon a vécu cette aventure avec Les Beaufs comme une parenthèse enchantée : “C’est le seul cheval de ce niveau que j’ai monté, avoue-t-il. Ce Prix Royal-Oak reste comme le plus grand moment de ma carrière. Les Beaufs est désormais à la retraite, heureux dans les prés mayennais.” Julien Guillochon a côtoyé ce cheval de tenue quasiment au quotidien puisqu’il a longtemps travaillé aux côtés de sa mère, Valérie Seignoux, jusqu’à l’automne dernier : “Comme c’était de plus en plus difficile de trouver des montes en province, avec la concurrence des jockeys parisiens et que j’avais envie de monter de meilleurs chevaux, je cherchais un projet pour me relancer. Je sortais d’une saison 2018 en demi-teinte et j’ai contacté Henri-Alex Pantall qui a accepté et qui m’a fait confiance d’entrée de jeu.” C’est ainsi qu’il quitte l’attachante écurie familiale mayennaise, située à quelques encablures de l’hippodrome de Craon (53), pour rejoindre l’un des plus beaux centres d’entraînement privé de l’Ouest, celui d’Henri-Alex Pantall à Beaupréau (49). Arrivé le 11 novembre 2018 au Bois du Coin, Julien Guillochon ne tarde pas à remporter son premier succès sous l’entraînement bellopratain, six jours après son embauche. Pourtant, les semaines qui suivirent ont été beaucoup moins brillantes : “Pour moi, ce n’était pas trop la bonne période pour arriver. De monter des épreuves pour jockeys n’ayant pas gagné un certain nombre de courses m’a aidé à me lancer.” Habitué à des lots de cinq-six chevaux, dont certains d’obstacle, chez Valérie Seignoux, Julien Guillochon doit tout d’abord s’adapter à 35-40 chevaux par lots, sur une piste bien plus grande que celle qu’il côtoyait depuis sa tendre enfance : “J’ai mis beaucoup de temps à savoir comment travailler un cheval. Je commence tout juste à prendre mes repères.” Les repères en course, le Mayennais ne les a pas perdus puisqu’il compte 25 succès cette saison, dont trois à l’étranger : “Je suis allé plusieurs fois en Allemagne, moi qui n’étais pas habitué à voyager. Quand j’ai appris que j’allais y monter, j’étais super content. Gagner une listed sous les couleurs Godolphin a été un honneur. Ce sont vraiment de superbes expériences de monter en Allemagne, devant un public nombreux et enthousiaste.” Vainqueur également du premier quinté de sa carrière, sur ses terres craonnaises, associé à Angelo Dream, Julien Guillochon semble avoir réussi son pari avec ce changement de cap et ne regrette sûrement pas sa décision : “Cette année est passée très vite. Je suis hyper content de ce choix. Quand on a la confiance, qu’on monte de bons chevaux et qu’on fait l’arrivée, c’est toujours plus agréable. Mon objectif serait d’atteindre les 30 victoires d’ici à la fin de l’année, aidé par mon agent Patrick Andorin. Il y a encore beaucoup de courses durant l’hiver avec notamment Pornichet, Deauville, Chantilly pour poursuivre sur ma lancée.”
Si certains auraient pu voir leurs chevilles gonfler après avoir enlevé le convoité Prix Royal-Oak à 19 ans, Julien Guillochon a vécu cette aventure avec Les Beaufs comme une parenthèse enchantée : “C’est le seul cheval de ce niveau que j’ai monté, avoue-t-il. Ce Prix Royal-Oak reste comme le plus grand moment de ma carrière. Les Beaufs est désormais à la retraite, heureux dans les prés mayennais.” Julien Guillochon a côtoyé ce cheval de tenue quasiment au quotidien puisqu’il a longtemps travaillé aux côtés de sa mère, Valérie Seignoux, jusqu’à l’automne dernier : “Comme c’était de plus en plus difficile de trouver des montes en province, avec la concurrence des jockeys parisiens et que j’avais envie de monter de meilleurs chevaux, je cherchais un projet pour me relancer. Je sortais d’une saison 2018 en demi-teinte et j’ai contacté Henri-Alex Pantall qui a accepté et qui m’a fait confiance d’entrée de jeu.” C’est ainsi qu’il quitte l’attachante écurie familiale mayennaise, située à quelques encablures de l’hippodrome de Craon (53), pour rejoindre l’un des plus beaux centres d’entraînement privé de l’Ouest, celui d’Henri-Alex Pantall à Beaupréau (49). Arrivé le 11 novembre 2018 au Bois du Coin, Julien Guillochon ne tarde pas à remporter son premier succès sous l’entraînement bellopratain, six jours après son embauche. Pourtant, les semaines qui suivirent ont été beaucoup moins brillantes : “Pour moi, ce n’était pas trop la bonne période pour arriver. De monter des épreuves pour jockeys n’ayant pas gagné un certain nombre de courses m’a aidé à me lancer.” Habitué à des lots de cinq-six chevaux, dont certains d’obstacle, chez Valérie Seignoux, Julien Guillochon doit tout d’abord s’adapter à 35-40 chevaux par lots, sur une piste bien plus grande que celle qu’il côtoyait depuis sa tendre enfance : “J’ai mis beaucoup de temps à savoir comment travailler un cheval. Je commence tout juste à prendre mes repères.” Les repères en course, le Mayennais ne les a pas perdus puisqu’il compte 25 succès cette saison, dont trois à l’étranger : “Je suis allé plusieurs fois en Allemagne, moi qui n’étais pas habitué à voyager. Quand j’ai appris que j’allais y monter, j’étais super content. Gagner une listed sous les couleurs Godolphin a été un honneur. Ce sont vraiment de superbes expériences de monter en Allemagne, devant un public nombreux et enthousiaste.” Vainqueur également du premier quinté de sa carrière, sur ses terres craonnaises, associé à Angelo Dream, Julien Guillochon semble avoir réussi son pari avec ce changement de cap et ne regrette sûrement pas sa décision : “Cette année est passée très vite. Je suis hyper content de ce choix. Quand on a la confiance, qu’on monte de bons chevaux et qu’on fait l’arrivée, c’est toujours plus agréable. Mon objectif serait d’atteindre les 30 victoires d’ici à la fin de l’année, aidé par mon agent Patrick Andorin. Il y a encore beaucoup de courses durant l’hiver avec notamment Pornichet, Deauville, Chantilly pour poursuivre sur ma lancée.”
