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Après avoir remporté la finale à Bordeaux le mois dernier, Foraya de Cahot effectue un retour attendu à Vincennes, dans l'Open des Régions des 4 Ans, représentant le Sud-Ouest.
Parmi les meilleurs de sa génération depuis plusieurs mois dans le Sud-Ouest, Foraya de Cahot sera donc de la fête ce dimanche à Vincennes dans une épreuve qui constitue un objectif et qui peut permettre à son entraîneur, Éric Audebert, de retrouver le sourire après une année difficile : “On ne va pas y aller par quatre chemins, l'année 2019 n'a pas été à la hauteur de mes attentes. C'était vraiment une année de m...., qui a commencé par la baisse des allocations. C'est un ensemble de choses qui n'a pas fonctionné et quand tout s'enchaîne mal, il est difficile d'inverser la tendance. On a fait le dos rond, en cherchant des solutions. Si Foraya de Cahot a tenu son rang en faisant ce qu'on attendait d'elle, beaucoup de chevaux pouvaient mieux faire. Certains ont été malades cet été avec des prises de sang qui n'étaient pas bonnes. Depuis quelques semaines, cela va mieux et j'attends une grande performance de Foraya de Cahot ce dimanche. C'est son objectif et selon le résultat, elle aura d'autres courses à sa disposition cet hiver à Vincennes. On va savoir si elle peut passer un nouveau cap.”
Placée dans l'écurie d'Éric Audebert, à Vervant, en Charente-Maritime, au printemps 2018, Foraya de Cahot s'est hissée à un niveau que même son entraîneur ne pensait pas atteindre : “Elle est arrivée à la maison quinze jours avant d'aller aux qualifications, et elle a passé ce test avec une grande facilité, dans un excellent temps alors qu'elle n'avait qu'un mois de travail. À ce moment-là, je me suis dit que j'avais un bon cheval, mais au fil des courses, elle a franchi les paliers. Pourtant au travail, elle ne paie pas de mine, ne faisant que le minimum. D'ailleurs, lors de ses deux derniers travaux avant la finale de Bordeaux, elle a fait n'importe quoi ! Je ne savais plus quoi penser quand je suis arrivé aux courses, mais une fois en piste, elle a parfaitement tenu son rang. Dimanche, elle va se présenter au top et sera déferrée des quatre pieds pour la première fois. Je ne voulais pas le faire en début d'année, car elle manquait encore de force. J'attendais d'être sur une bonne piste et c'est le moment ou jamais ! Comme il y a presque un mois entre la course de Bordeaux et celle de dimanche, j'ai préféré assurer le coup en la travaillant dimanche dernier à Agen et elle a fait les cinq cents derniers mètres de belle façon, juste sur la main. J'ai remarqué quelques bons éléments au premier poteau comme Fleuron d'Acadie, qui a fait un “truc” lors de son succès à Argentan, et Festif Charmant qui a bien gagné à Nantes, mais j'ai entière confiance en “Foraya”.”
Si l'année 2019 n'a pas été à la hauteur des attentes d'Éric Audebert aussi bien comme entraîneur (12 succès) que comme driver (24 succès), le rayon de soleil est venu de son fils, Loris, âgé de 17 ans, qui a participé à ses premières courses : “Il a toujours aimé ça. J'aurais préféré qu'il fasse autre chose, mais on ne peut pas aller contre sa volonté. Il faut qu'il apprenne encore et il manque de confiance en lui, mais c'est un bosseur.”
Si le passé récent a été compliqué, l'avenir est prometteur.
Parmi les meilleurs de sa génération depuis plusieurs mois dans le Sud-Ouest, Foraya de Cahot sera donc de la fête ce dimanche à Vincennes dans une épreuve qui constitue un objectif et qui peut permettre à son entraîneur, Éric Audebert, de retrouver le sourire après une année difficile : “On ne va pas y aller par quatre chemins, l'année 2019 n'a pas été à la hauteur de mes attentes. C'était vraiment une année de m...., qui a commencé par la baisse des allocations. C'est un ensemble de choses qui n'a pas fonctionné et quand tout s'enchaîne mal, il est difficile d'inverser la tendance. On a fait le dos rond, en cherchant des solutions. Si Foraya de Cahot a tenu son rang en faisant ce qu'on attendait d'elle, beaucoup de chevaux pouvaient mieux faire. Certains ont été malades cet été avec des prises de sang qui n'étaient pas bonnes. Depuis quelques semaines, cela va mieux et j'attends une grande performance de Foraya de Cahot ce dimanche. C'est son objectif et selon le résultat, elle aura d'autres courses à sa disposition cet hiver à Vincennes. On va savoir si elle peut passer un nouveau cap.”
Placée dans l'écurie d'Éric Audebert, à Vervant, en Charente-Maritime, au printemps 2018, Foraya de Cahot s'est hissée à un niveau que même son entraîneur ne pensait pas atteindre : “Elle est arrivée à la maison quinze jours avant d'aller aux qualifications, et elle a passé ce test avec une grande facilité, dans un excellent temps alors qu'elle n'avait qu'un mois de travail. À ce moment-là, je me suis dit que j'avais un bon cheval, mais au fil des courses, elle a franchi les paliers. Pourtant au travail, elle ne paie pas de mine, ne faisant que le minimum. D'ailleurs, lors de ses deux derniers travaux avant la finale de Bordeaux, elle a fait n'importe quoi ! Je ne savais plus quoi penser quand je suis arrivé aux courses, mais une fois en piste, elle a parfaitement tenu son rang. Dimanche, elle va se présenter au top et sera déferrée des quatre pieds pour la première fois. Je ne voulais pas le faire en début d'année, car elle manquait encore de force. J'attendais d'être sur une bonne piste et c'est le moment ou jamais ! Comme il y a presque un mois entre la course de Bordeaux et celle de dimanche, j'ai préféré assurer le coup en la travaillant dimanche dernier à Agen et elle a fait les cinq cents derniers mètres de belle façon, juste sur la main. J'ai remarqué quelques bons éléments au premier poteau comme Fleuron d'Acadie, qui a fait un “truc” lors de son succès à Argentan, et Festif Charmant qui a bien gagné à Nantes, mais j'ai entière confiance en “Foraya”.”
Si l'année 2019 n'a pas été à la hauteur des attentes d'Éric Audebert aussi bien comme entraîneur (12 succès) que comme driver (24 succès), le rayon de soleil est venu de son fils, Loris, âgé de 17 ans, qui a participé à ses premières courses : “Il a toujours aimé ça. J'aurais préféré qu'il fasse autre chose, mais on ne peut pas aller contre sa volonté. Il faut qu'il apprenne encore et il manque de confiance en lui, mais c'est un bosseur.”
Si le passé récent a été compliqué, l'avenir est prometteur.
