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Après avoir annoncé que Doria Desbois se retirait de la compétition pour devenir poulinière, Christophe Feyte retrouve Vincennes ce dimanche, un hippodrome où il a connu de grandes émotions avec la victoire de sa championne dans le Critérium Continental.
Christophe Feyte fait partie de ces entraîneurs basés dans le Sud-Ouest qui n'hésitent pas à effectuer le long déplacement jusqu'à Vincennes quand il juge ses pensionnaires capables de briller sur le plateau de Gravelle. Le plus bel exemple reste la victoire de Doria Desbois dans le Critérium Continental en 2017, une victoire qui est, hélas, restée sans lendemain en raison de problèmes de santé qui ont contraint Doria Desbois à prendre une retraite sportive plus tôt que prévu.
Mais l'homme a de la ressource et il sera présent ce dimanche à Vincennes, déléguant Gwendolo Bello et Extrême Desbois, le frère utérin de Doria Desbois, dans les finales de l'Open des Régions des 3 et 5 Ans : “L'objectif était de gagner les deux finales à Bordeaux. Je ne l'ai réalisé qu'à moitié, Gwendolo Bello s'est imposé, mais Extrême Desbois a fait la faute à la fin alors qu'il était encore en mesure de gagner. Maintenant, c'est la suite logique.”
Pour Extrême Desbois, qui est tenu en haute estime par son metteur au point, la qualité ne lui fait pas défaut, mais il est capable de faire la faute à n'importe quel moment, de quoi nourrir des incertitudes pour Christophe Feyte : “C'est un cheval qui va au genou, mais qui est surtout contracté quand il est aux courses. Tout se passe bien à la maison, mais dès qu'il est sur un hippodrome, ce n'est plus pareil. On a essayé d'y remédier avec notamment des plantes, mais cela n'a pas eu trop d'effets. C'est son tempérament.” Un tempérament qui lui joue régulièrement de vilains tours, mais qui n'a pas été responsable de sa récente disqualification à Bordeaux : “Je n'ai pas eu le meilleur des parcours dans la finale régionale, devant faire un gros effort pour venir en tête, puis je voulais le reprendre, mais un autre rival m'a forcé à avancer. Il demandait à souffler quand il m'a fait la faute. Par contre, en étant pieds nus pour la première fois sur le sable, j'étais en sécurité. Il a beaucoup mieux démarré que d'habitude et il était sûr durant le parcours. Il est très bien au travail et va bien courir, même si l'opposition est de qualité. Il manque encore de moelle, mais il devrait faire un très bon cheval.”
Autre élément de qualité dans l'écurie de Christophe Feyte, basée à Castillonnès, Gwendolo Bello possède déjà une certaine expérience à Vincennes, ayant passé le poteau en tête dans le Prix Phaéo au printemps avant de perdre le bénéfice de ses efforts après une enquête sur ses allures. Ce jour-là, il devançait des éléments tels que Guillermo Sport et Gipson Creek qui ont ensuite brillé à un très bon niveau : “Depuis cette course, je l'ai programmé pour les finales, d'abord la régionale, puis celle à Vincennes. C'est un cheval imposant et je n'ai pas voulu le courir cet été avec les grosses chaleurs. Au travail, et même en course, il est assez lymphatique, ce qui m'a coûté la course récemment à Toulouse. Dans la ligne droite, il a regardé les autres, sans vouloir y aller ! Raison pour laquelle je l'avais travaillé plus dur avant Bordeaux, le munissant d'œillères plates pour la course. Il n'est pas encore venu et a besoin de prendre de la force, mais il a de la qualité.” Après Doria Desbois, le rêve est encore permis pour Christophe Feyte.
Christophe Feyte fait partie de ces entraîneurs basés dans le Sud-Ouest qui n'hésitent pas à effectuer le long déplacement jusqu'à Vincennes quand il juge ses pensionnaires capables de briller sur le plateau de Gravelle. Le plus bel exemple reste la victoire de Doria Desbois dans le Critérium Continental en 2017, une victoire qui est, hélas, restée sans lendemain en raison de problèmes de santé qui ont contraint Doria Desbois à prendre une retraite sportive plus tôt que prévu.
Mais l'homme a de la ressource et il sera présent ce dimanche à Vincennes, déléguant Gwendolo Bello et Extrême Desbois, le frère utérin de Doria Desbois, dans les finales de l'Open des Régions des 3 et 5 Ans : “L'objectif était de gagner les deux finales à Bordeaux. Je ne l'ai réalisé qu'à moitié, Gwendolo Bello s'est imposé, mais Extrême Desbois a fait la faute à la fin alors qu'il était encore en mesure de gagner. Maintenant, c'est la suite logique.”
Pour Extrême Desbois, qui est tenu en haute estime par son metteur au point, la qualité ne lui fait pas défaut, mais il est capable de faire la faute à n'importe quel moment, de quoi nourrir des incertitudes pour Christophe Feyte : “C'est un cheval qui va au genou, mais qui est surtout contracté quand il est aux courses. Tout se passe bien à la maison, mais dès qu'il est sur un hippodrome, ce n'est plus pareil. On a essayé d'y remédier avec notamment des plantes, mais cela n'a pas eu trop d'effets. C'est son tempérament.” Un tempérament qui lui joue régulièrement de vilains tours, mais qui n'a pas été responsable de sa récente disqualification à Bordeaux : “Je n'ai pas eu le meilleur des parcours dans la finale régionale, devant faire un gros effort pour venir en tête, puis je voulais le reprendre, mais un autre rival m'a forcé à avancer. Il demandait à souffler quand il m'a fait la faute. Par contre, en étant pieds nus pour la première fois sur le sable, j'étais en sécurité. Il a beaucoup mieux démarré que d'habitude et il était sûr durant le parcours. Il est très bien au travail et va bien courir, même si l'opposition est de qualité. Il manque encore de moelle, mais il devrait faire un très bon cheval.”
Autre élément de qualité dans l'écurie de Christophe Feyte, basée à Castillonnès, Gwendolo Bello possède déjà une certaine expérience à Vincennes, ayant passé le poteau en tête dans le Prix Phaéo au printemps avant de perdre le bénéfice de ses efforts après une enquête sur ses allures. Ce jour-là, il devançait des éléments tels que Guillermo Sport et Gipson Creek qui ont ensuite brillé à un très bon niveau : “Depuis cette course, je l'ai programmé pour les finales, d'abord la régionale, puis celle à Vincennes. C'est un cheval imposant et je n'ai pas voulu le courir cet été avec les grosses chaleurs. Au travail, et même en course, il est assez lymphatique, ce qui m'a coûté la course récemment à Toulouse. Dans la ligne droite, il a regardé les autres, sans vouloir y aller ! Raison pour laquelle je l'avais travaillé plus dur avant Bordeaux, le munissant d'œillères plates pour la course. Il n'est pas encore venu et a besoin de prendre de la force, mais il a de la qualité.” Après Doria Desbois, le rêve est encore permis pour Christophe Feyte.
