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Classements du Grand National du Trot.
Logique favori de la treizième étape du Grand National du Trot Paris-Turf mercredi à Mauquenchy, Ceylan Dairpet n'a pas déçu. Le protégé de Tony Le Beller s'est imposé en force, comme il aime le faire sous la poigne de Yoann Lebourgeois...
Et de trois pour Ceylan Dairpet ! Après Strasbourg et Vire, le dur à cuire de l'Écurie Daïdou a remporté une troisième étape du GNT cette année. La dernière du circuit. “Ces victoires dans le Grand National sont différentes des autres, confiait son propriétaire Paul Azria. Et ce n'est pas une question d'argent, puisque je réinvestis tous mes gains dans les chevaux. Ce sont des victoires pleines d'émotions devant des tribunes combles. Tony était tellement déçu dernièrement à Nantes que je suis très heureux pour lui, aujourd'hui...”
Absent à Mauquenchy, l'entraîneur d'Hotot-en-Auge avait préféré laisser cette fois sa place à son ami Yoann Lebourgeois, qui connaît lui aussi sur le bout des doigts le fils d'Ouragan de Celland. Il ne s'est pas trompé et va désormais pouvoir s'appliquer sereinement à préparer son cheval pour la Finale qu'il a déjà remportée deux fois comme driver, mais encore jamais en tant que metteur au point.
“Franchement, le cheval était parfait, aujourd'hui, bien cadencé. Il est parti sur la bonne jambe et n'a jamais tiré, confiait un Yoann Lebourgeois qui n'avait pas hésité à contrer Blues des Landiers à un tour du but et, surtout, Bolide Jénilou au dernier passage en face. Il a bien failli me surprendre tellement il venait vite, mais mon cheval est bien reparti et il s'est imposé finalement assez sûrement, même si Balfour nous a porté une bonne attaque dans la ligne d'arrivée. Tony lui avait remis son bonnet et il était parfait ainsi.”
En s'imposant, mercredi, devant Balfour, Bonne Copine, qui a toujours figuré, Aufor de Mire et Baladin Hongrois, Ceylan Dairpet a confirmé la superbe année 2018 qu'il a réalisée avec ses victoires dont trois étapes du Grand National, mais aussi ses succès dans le Prix Fandango, cet été à Cabourg, et dans le Prix de la Porte d'Italie, à Enghien. Une saison à 200.000 euros de gains qui pourrait trouver son apothéose le 2 décembre prochain.
Certes, Cleangame sera, ce jour-là, difficile à battre, mais un accessit clôturerait de la plus belle des façons la formidable année réalisée par ce Ceylan Dairpet, dur comme un roc.
https://youtu.be/49SDmTbIEmo
